Sans jamais vraiment les chercher, lors de nos séjours en Bretagne nous avons pu en rencontrer quelques unes de ces allées couvertes

Le tumulus de Kernours dans le Morbihan datant de 3000 ans environ avant JC.

A l'intérieur avec Gladys qui reniflait bien...heureusement pas d'ossement.

Bot er Mohed à Cleguerec encore plus ancienne  et qui porte aussi le nom de "chambre aux korrigans" , 18m de long, peut-être moins aujourd'hui.

Pas trop nettes certaines photos car  tirées avec un appareil jetable.

Allée du Mougau à Commana dans le Finistère,14m de long

Il est sûr que si l'affaire est conclue, cet été nous reviendrons en Bretagne et grâce à ce fourgon aménagé nous pourrons à nouveau la parcourir sur plusieurs kms. J'espère de tout coeur que cela se fera.
Ces photos sont de 2008 pour la plupart. Ce soir petite promenade à Camaret dans le Finistère.

Page de mon carnet de bord. Je ne sais si les vieilles coques sont toujours là.

Cette photo est bien ancienne, les enfants étaient petiots et nous avions pu monter sur une de ces vieilles coques.

Les alignements de Lagatjar, contemporains de ceux de Carnac. Au XVIII ème, on comptait qu'il restait environ 600 menhirs, il aura fallu plusieurs décennies avant de sauvegarder la poignée encore existante.
Sur la 2ème photo, tout au fond, on distingue les ruines du manoir du malheureux poète Saint -Pol-Roux qui, lors de la restauration du site en 1928 , prononcera un discours d'inauguration , aura ces paroles:
"...ces pierres forment pour moi, solitaire de Lagatjar et leur voisin immédiat depuis un quart de siècle, un clavier gigantesque où la touche noire de l'ombre s'exprime en mineur et la touche blanche de la lumière en majeur..." (source: office du tourisme de Camaret)
Et bien sûr, pays de légendes, les mehnirs ont un secret. Le secret du "Grand jour des Pierres".
Tous les 100 ans, les mehnirs de Lagatjar se déplacent à la nuit tombée pour aller s'abreuver dans la mer et pendant leur absence on peut alors s'emparer de leurs trésors qu'ils cachent à leurs pieds . Il faut juste fuir avant qu'ils ne regagnent leur place et gare à celui qui est surpris car ici , ce lieu est devenu "le jardin de l'Ankou" depuis une tragique mésaventure pour un cupide.

Saint-Pol-Roux, poète symboliste (1861-1940) avait fait bâtir ce manoir baptisé "manoir du Boultous" pour ensuite porter le prénom de son fils "Coécilian", tombé en 1914 près de Verdun.
Je trouve plusieurs versions sur sa fin de vie en 1940 mais il semble que le choc fut violent pour lui après une agression par un allemand qui va tout détruire de son oeuvre dont de l'inédit non mis à l'abri à l'interieur du manoir. Il décèdera 4 mois plus tard et ne verra pas ensuite son manoir détruit par les bombardements britanniques.

"Camaret, par ce matin d'été, c'était la beauté, toute la jeunesse du monde sous la féerie claire des voiles,
Je sentis que mon destin m'y conduisait, que je n'avais plus le droit de partir...
Et j'y suis demeuré au milieu des paysans et des pêcheurs,
...Je remercie Camaret d'une hospitalité de trente ans qui ne finira jamais puisque c'est dans son sol que je dormirai..." (Saint-Pol-Roux)

(derrière les ruines)

Un petit banc derrière les ruines vous invite à méditer, face à l'océan sur ces paroles de Saint-Pol-Roux qui sont affichées à l'entrée du manoir:
" Ici j'ai découvert la vérité du monde.
Tout le secret de ma solitude, de ma méditation,
Consequemment de mon prudent silence gît là"

(photo Dominique Le doaré tiré du livre ci dessous "Presqu'île de Crozon")

 
A demain pour les visites et douce nuit

Année 1997, c'est en roulant pour nous rendre à Concarneau qu'un panneau attire notre attention: "fête des menhirs". Avec un titre si sympa, comment passer son chemin? Et nous voilà, à suivre de petits panneaux avec des flèches sur de petites routes dont on ne voit pas la fin...
Et nous arrivons vers des grands prés où s'agitent des villageois.
Les bretons sont très, très accueillants car les voila qui viennent à notre rencontre, ils sont en plein préparatif et nous sommes les 1ers et gentiment ils vont nous installer dans un champ voisin avec notre camping car. On décide donc de rester le weekend ce samedi 9 août et dimanche 10 août.
Le village qui organise cette fête s'appelle Languidic et il est dommage que cette année là, le beau temps n'était pas au beau fixe car les photos qui vont suivre sont loin d'être parfaites surtout prises avec un appareil jetable.

Bien sûr, j'ai immortalisé ce weekend dans mon journal de bord.

C'est dans un pré où sont situés 3 alignements de menhirs que des huttes ont été installées ainsi que des grandes tables en bois avec leurs bancs. D'énormes chaudrons sont présents pour nous préparer (pauvrine) le sanglier  (mais qu'est-ce qu'il était bon!)
Au repas outre le sanglier au chaudron, il y aura la terrine de sanglier, un bon far breton et fromage.

Les villageois nous ont fait revivre nos ancètres les gaulois.

Je dois dire que la pluie, hélas a été au rendez-vous mais cela n'a impressionné nis les visiteurs, ni les participants et j'ai  trop aimé ce weekend.

Et la Bretagne ne serait pas la Bretagne s'il n'y avait pas des musiciens pour accompagner une fête.