• Facile avec Noël de glisser dans ma liste quelques titres de livres  (ben oui, les adultes aussi quémandent au Père Noël et ça marche). Je reste encore dans ces livres du terroir avec un auteur qui nous a quitté il y a peu: Jean Anglade surnommé " le Pagnol auvergnat" car l'Auvergne, sa région natale va inspirer une très grosse partie de son oeuvre. Avec lui on découvre la vie de ces petites gens dont on suit leurs destinées avec passion. Des événements vécus, l'actualité de l'époque, la rencontre avec ces petites gens lui donnent toute l'inspiration possible  pour ses livres. Mais il a aussi outre ses romans sur sa région écrit des biographies, des essais, des traductions de l'italien (il fut professeur d'italien), des albums, de la poésie et j'en passe. Une carrière riche et longue. Né en 1915 son dernier roman date de 2015, 2 ans avant son décès. Pour ma part je vais le découvrir en 1994 avec ce titre " la  soupe à la fourchette". 

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    Les puysatiers c'est ainsi qu'on appelait les perceurs de tunnel.Et dans ce livre, Géraud Codier héros principal de ce roman retrace sa vie et cette construction du tunnel de Lioran dans l'année 1839  en Auvergne dans le Massif  Central un des premiers grands tunnels routiers . On ne s'imagine pas aujourd'hui  ce qu'il fut demandé  en énergie, en souffrance et pour un misérable salaire à ces petits paysans pour la plupart. Quelques révoltes auront lieu pour de petites augmentations, des décès, des accidents,des épidémies, des amitiés se noueront. Pendant 4 ans un travail acharné  où les hommes seront isolés de leur vie de famille, vivant à huis clos dans des baraquements . J'avais l'impression d'un bagne mais eux à cette époque n'avaient pas ce regard... une France inconnue pour nous.

    Dans mes dernières lectures

     Voici la quatrième de couverture pour son petit résumé. J'ai beaucoup aimé ce livre très documenté. La lecture défilait comme un film devant mes yeux tant tout était si bien détaillé.   

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  •  Je n'ai pas vu le temps passer. Je n'ai pas abandonné mon blog mais en travaillant il est difficile de se consacrer entièrement à rester devant l'écran de mon ordi alors que j'ai mes loisirs créatifs, le jardin à s'occuper avec ces beaux jours et aussi ce pont qui nous a permis la semaine dernière de revenir à Toulouse.
    Puis il y a la lecture que je continue. Ce soir un livre que l'on m'a prêté suite à une conversation. J'avais regardé 2 reportages l'un sur "Après Hitler" et l'autre sur la pauvre jeune juive "Rutka Laskier" le 8 et 10 mai.  reportages très forts en émotion. Aussi voici ce livre que je vous fait partager et pas encore terminé qui se passe dans notre Béarn car ici aussi il y a eu ses tragédies et ses belles histoires.

    Retour!

     

    L'auteur Jean Touyarot petit garçon à l'époque des faits nous délivre ses souvenirs dans cet hôtel que sa famille possédait. Sa vision de la guerre à travers naïveté et en même temps maturité devant certaines actions. J'ai commencé ce livre aujourd'hui et j'adore l'écriture  où l'écrivain laisse la place à l'enfant pour nous narrer ces événements marquants et j'en suis presque à la moitié. Il y a ces moments forts comme lorsque son père est mobilisé, cette vie qui doit s'adapter ensuite après la défaite, la débrouillardise pour l'alimentation, ces juifs qu'il faut sauver, la résistance qui opère en sourdine. Un livre qui passionne car ce sont les yeux et les mots d'un enfant.
    En voici le résumé:

     

    Retour!

    Je vous laisse pour continuer cette si bonne lecture. Bonne fin de soirée à tous

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  • Han Suyin: mes autres lectures

    Acheté en 1991, un des 5 volumes de l'autobiographie d'Han Suyin. Il retrace la rencontre de ses parents et sa petite enfance et bien sûr avec les évènements se déroulant en Chine. Le livre débute en  1885 et s'achève en 1928.

    Résumé:  
    « L'Arbre blessé », c'est la Chine immense et si longtemps objet de curiosité puis de convoitise pour les pays occidentaux, et maintenant devenue puissance avec qui tous doivent compter extraordinaire métamorphose d'une Chine aux traditions millénaires en Chine révolutionnaire de Sun Yat-Sen et communiste de Mao Tse-toung.
    Ces temps anciens tout agités de famines, de rivalités entre seigneurs de guerre, d'abus de pouvoir impériaux, les temps plus proches des constructions de voies ferrées, de la mainmise européenne sur la Chine, Han Suyin les raconte, les explique à travers l'histoire des siens car, dit-elle, la vie d'un homme commence par ses ancêtres et se continue en ses descendants - et la vie de son père, la sienne propre, commencent avec la Famille et se confondent avec celle de la Chine.

    Han Suyin: mes autres lectures

    Edité en 1980 il achève  le cycle des 5 volumes de sa biographie, je n'ai pas les autres. 

    Résumé: "La moisson du Phénix débute en 1966 et se termine en 1979. L'explosion de la révolution culturelle  a bouleversé la vie des Chinois et l'avenir du pays. Han Suyin et sa famille ont vécu cette expérience qui constitue un document fascinant, car elle montre comment un peuple résiste aux catastrophes et aux tragédies. L'ouvrage de Han Suyin a une portée universelle. Il n'appartient en effet ni à la politique ni à l'histoire, mais nous apprend comment l'être humain les subit; la passion et l'amour survivent à tout.

    Mais j'ai pu lire aujourd'hui avec Internet un article de journal paru lors de sa diffusion en 1980 qui est une terrible critique sur ce livre: "La Moisson du phénix », de Han Suyin, est une innommable bouillie de demi-aveux embrouillés à dessein, de bassesses courtisanes et de ragots de concierge." Oups! ça n'a pas plus à tout le monde. Mais vrai qu'Han Suyin a soulevé aux cours des années quelques critiques pour certains de ses points de vue. Mais laissons aux lecteurs comme moi  qui cherchent l'évasion à travers une société inconnue, mode de vie totalement différent, des idées autres que les notre se faire leur opinion.


    Et d'ailleurs laissons Han Suyin, elle même dans ce livre noter sa pensée:
    "Je côtoie les systèmes d'idées, je m'y adapte tant bien que mal. Je ne suis engagée nulle part. Une seule chose me préoccupe: dans  la grande marche de l'histoire, tel ou tel système aura-t-il permis au peuple chinois d'avancer? C'est le seul  "camp "  auquel j'appartiens."

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