Premier weekend  où , enfin nous avons eu chaleur et soleil.  2 matinées où j'ai pu prendre mon petit déjeuner dehors et enfin, les premiers repas sur la terrasse.
Mais aussi, bossé autant qu'en semaine car nous avons nettoyé le jardin avec 1ère tonte du gazon. Gazon,gazon...plutôt "herbe à vaches" je devrais dire mais une fois tondu, le terrain avait meilleur mine. 
Puis la haie aussi du potager qui avait tellement grossi qu'elle empiétait largement sur sa petite superficie. Le taille-haie qui, déjà était vieux , a fini par lacher. Sans compter que cette taille nous a fait remplir la voiture jusqu'à la gorge bien qu'on ait enlevé les sièges arrière.
Quand je pense que nous n'avons qu'un petit jardin et qu'il y a eu tant à faire, je n'aurais pas supporté dans avoir plus .
J'ai craqué dernièrement pour une fontaine de jardin. Toujours à fouiner sur "Le Bon Coin", elle se vendait à 50€ alors comme c'est une somme que je me fixe à chaque fois pour certains achats, je n'ai pas hésité et maintenant la voici chez nous.

Juste en décoration et juste pour le plaisir des yeux. Et trop contente de l'avoir trouvée avec sa tête de lion.

Avant de revenir sur ces derniers jours  où j'ai été assez occupée, quelques photos de nos oiseaux du jardin. Les journées ont été très belles mais le froid  était aussi très présent. Une occasion  pour que nous pensions à ces oiseaux qui sont un plaisir des yeux et des oreilles lors des beaux jours.

Les jolies mésanges

Moineau dans le poirier

Mésange et tourterelle

Le rouge-gorge assez méfiant encore, nous fait quelques visites.

Malgré tout, nous avons pu sortir les canaris aux heures les plus clémentes de la journée...

Je vous souhaite de joyeuses fêtes. Pour nous , ce sera tranquilous avec mon frère et nos chichounettes. Les enfants sont repartis... restait les lessives, remettre de l'ordre dans les pièces...et repréparer un petit repas amélioré pour ce soir...

Joyeuses fêtes!

(La bonne année c'est après minuit...un peu superstitieuse)

Pour l'intérieur de la maison, j'arrête. Reste maintenant à égayer dehors ... à la charge de Freddy qui n'a pu s'en occuper car Téléthon oblige, il  était  mobilisé avec plusieurs associations pour cette cause.

Et toujours en compagnie de Frédéric Mistral dont je parlerai , je pense demain, la suite de ses souvenirs de fêtes de fin d'année:

"Tous ensemble, nous allions  joyeusement chercher la "bûche de Noël", qui_c'était la tradition_devait être un arbre fruitier. Nous l'apportions dans le Mas, tous à la file, le plus âgé la tenant d'un bout, moi, le dernier né, de l'autre; 3 fois, nous lui faisions faire le tour de la cuisine; puis, arrivés devant la dalle du foyer, mon père, solennellement, répandait sur la bûche un verre de vin cuit en disant:
Allégresse! Allegresse,
Mes beaux enfants, que Dieu nous comble d'allégresse!
Avec Noêl, tout bien vient:
Dieu nous fasse la grâce de tout l'année prochaine.
Et, sinon plus nombreux, puissions - nous n'y pas être moins.
Et, nous écriant tous: "Allégresse, allégresse, allégresse!", on posait l'arbre sur les landiers et, dès que s'élançait le 1er jet de flamme:
A la bûche
Boute feu!
disait mon père en se signant. Et tous, nous nous mettions à table.

Oh! la sainte tablée, sainte réellement, avec, tout à l'entour, la famille complète, pacifique et heureuse. A la place du caleil, suspendu à un roseau, qui, dans le courant de l'année, nous éclairait de son lumignon, ce jour là, sur la table, 3 chandelles brillaient; et si, parfois, la mèche tournait devers quelqu'un, c'était de mauvais augure. A chaque bout, dans une assiette, verdoyait du blé en herbe, qu'on avait mis à germer dans l'eau le jour de la Sainte Barbe. Sur la triple nappe blanche, tour à tour apparaissaient les plats sacramentels: les escargots qu'avec un long clou chacun tirait de la coquille; la morue frite et le muge aux olives, le cardon, le scolyme, le céleri à la poivrade, suivis d'un tas de friandises réservées pour ce jour là, comme fouaces à l'huile, raisins secs, nougat d'amandes, pommes de paradis; puis au dessus de tout, le grand pain calendal, que l'on entamait  jamais qu'après en avoir donné, religieusement, un quart au 1er pauvre qui passait."

J'adore lire et relire les souvenirs si pleins de tendresse, d'amour envers les siens de Frédéric Mistral.