-
Toujours pas reçu la Freebox,, toujours en panne de téléphone, et c'est dans ces cas là qu'on se rend compte comme on en est devenu dépendant et qu'on est bien démuni lorsqu'on y a plus accés. J'ai du mal à me servir de la tablette de Freddy qui en plus est limitée dans les applications comme ici tout simplement pour écrire un texte. Allons! ne pas se plaindre, je préfère ce dégat du à l'orage plutôt que les dégats dans l'Herault et le Gard. Sur ce, bonne soirée à tous , en espérant que la semaine prochaine, je pourrai reprendre mes habitutudes.
1 commentaire -
Suite à la foudre qui a flambé ma freebox,pas possible de me servir de mon ordi qui a toutes mes photos et qui hélas n'a pas de wifi en plus. Je mets mon blog en pause le temps que la free nous soit livrée en principe mercredi ou jeudi et en souhaitant que la ligne ne soit pas endommagée elle aussi. Bonsoir à tous
2 commentaires -
Vous doutez-vous, touristes, qui venez vous délasser dans les beaux jardins parisiens que celui du parc Monceau abrite en sa bordure mes jardins et mon hôtel?
Non, bien sûr car mon nom n'est pas dans vos livres d'histoire. J'étais le comte Moïse de Camondo né en 1860, issu d'une puissante famille de banquiers d'origine juive. J'étais un homme comblé... j'avais un fils, Nissim j'avais une fille,Beatrice, j'avais un petit fils,Bertrand, une petite fille, Fanny...
J'avais une passion, j'étais collectionneur. Un collectionneur érudit d'oeuvres d'art décoratif français du XVIIIeme siècle et ceci dès les années 1890. Et voici comment est né cet hôtel qui devait abriter mes collections de meubles, tableaux, vaisselles, lustres, pendules et tout le faste de ce siècle que je prisais. Un hôtel bâti entre 1911 et 1914 par l'architecte Louis Sergent et que j'ai voulu inspiré du Petit Trianon.
Oui, j'étais un homme comblé, aristocrate, élégant, instruit et riche, tout me souriait...
Faut-il d'abord qu'il y ait eu ce divorce qui a fait scandale mais qui m'a laissé la garde de mes enfants...
Et ensuite, ce drame qui me laissera inconsolé de la perte de mon fils unique, mort au combat en 1917.
Je reste dans cette solitude où je m'abandonne à ma passion de collectionneur que je vais poursuivre jusqu'à la fin de ma vie en 1935.
Mais avant de quitter ce monde je ferai don de cet hôtel et ses collections à la France et pour que l'oublie ne vienne pas, cet hôtel devenu musée s'appelle "Nissim de Camondo"....Nissim pour qui ,il était destiné.
Je partirai en 1935 ce qui m'évitera des peines toujours aussi douloureuses car Béatrice avec son mari ainsi que Fanny et Bertrand seront emportée dans cette folie meurtrière à Auschwitz.
Aujourd'hui, en votre compagnie, je vais retrouver ces lieux dont chaque objet, chaque meuble est resté à sa place selon mes dernières volontés.
Une des galeries avec tapisserie d'Aubusson au mur . Fauteuils et canapé couverts aussi en tapisserie d'Aubusson.Dans ce grand bureau, les 2 chaises voyeuses ont appartenu à Mme Elisabeth, soeur de Louis XVI et au mur, un tableau datant de 1785 de mme Vigée -Lebrun représentant une bachante
La bibliothèque , table à thé en acajou, un mobilier de salon en noyer sculpté et couvert de velours rouge et blanc, ciselé et frappé. Sur les rayonnages, les reliures en maroquin rouge de la Gazette des beaux arts. (Les couleurs ne sont pas tellement nettes car interdit de mettre le flash)
"C'est dans ce cabinet que je prenais le plus souvent mes repas en compagnie de mon exceptionnelle collection de pièces de table en porcelaine de Sèvres à décor d'oiseaux provenant de différents services Buffon.Présentes aussi dans mes vitrines des services en porcelaine tendre de Chantilly, entre 1730 et 1760, et en porcelaine dure de Meissen, vers 1750"
Dans la salle à manger, même si mes pièces d'argenterie sont peu nombreuses, elles ont un glorieux passé . Elles proviennent du service commandé en 1770 par Catherine II de Russie à l'orfèvre Jacques Nicolas Roettiers et offert à son favori Grégoire Orloff.
Ici, dans mon hôtel, chaque objet, chaque meuble a son histoire,, son artisan de grand renomLe salon des Huet. Insérées dans les boiseries, "les Pastorales" peintes par Jean Baptiste Huet. Au centre , secrétaire à cylindre vers 1760
Le petit bureau ou salon anglais aménagé en cabinet de peinture. Photo du bas la table"chifonnière en auge" a été livrée en 1788 par Jean-Henri Riesener à la reine Marie Antoinette. Au mur, le grand tableau " la Piazzetta et le quai des Esclavons", huile sur toile est de Francesco Guardi (1712-1793)
La chambre. Lit à 3 chevets qui est couvert de damas rouge brodé de palmes et de fleurs blanches tout comme la courtepointe. Au mur "Le sommeil" attribué à Hugues Taraval.
La cuisine
(Les détails proviennent du livre "Le musée Nissim de Camondo", les Arts Décoratifs, juillet 2009)
1 commentaire