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Par Geno756 le 31 Juillet 2015 à 23:43
Un petit weekend hors d'Oloron. Demain via Toulouse chez la famille. Occasion de revoir ma mère, ma soeur , mon fils aîné et mon beau fils. C'est court mais on n'a pas trop le choix quand on travaille. D'habitude on part le vendredi soir mais aujourd'hui on finissait tard et nous avons préféré ne partir que demain matin puis aussi le temps avec cet orage qui perdure ne nous stimulait guère à s'aventurer...
Il me tarde de revoir ma ville natale et la petite famille...
L'école des Beaux Arts et la basilique de la Daurade, c'est dans ce quartier que vit mon fils aîné. On préfère s'y rendre à pieds de chez ma mère car bonjour pour se garer, c'est trop galère.
Bon weekend à tous.
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Par Geno756 le 26 Février 2015 à 23:09
Lui, on ne peut le rater en se dirigeant vers le centre ville par la grande rue de Metz.
Sur la place d'Assezat, face à la rue de Metz, il affiche son passé le bel hôtel, son passé qui rappelle l'enrichissement de tous ces artisans et commerçants à l'époque florissante du pastel.
Camouflé derrière un gigentesque portail de bois, l'hôtel d'Assézat a été construit par l'homme du même nom au 16ème siècle. Riche commerçant de textiles, Pierre d'Assézat a fait dessiner les plans cette sompteuse bâtisse de style classique par Nicolas Bachelier. La conception architecturale de cet édifice est identique à celle de la cour carrée du Louvre : on superpose trois ordres : dorique, ionique et corinthien. C'est l'un des premiers bâtiments du classicisme français.(Source Cityzeum Toulouse)
L'entrée est libre , ainsi on peut admirer la galerie et la cour qui dessert les bâtiments qui en occupent les 4 cotés.
Malheureusemnt, Pierre d'Assézat n'a pas pu voir son hôtel terminé. Il est décédé en 1581, et l'hôtel est légué la famille, qui le conservera jusqu'en 1761. Le bâtiment fut offert à la ville pour le mettre à disposition de sociétés savantes au 19ème siècle, fonction que l'hôtel occupe toujours. Le musée de la fondation Bemberg a élu domicile ici et expose une collection de tableaux et objets d'arts, principalement fournis par un riche argentin, Georges Bemberg, qui a prêté toutes ces oeuvres à la ville en 1994 pour une durée de 99 ans.(Source: Cityzeum Toulouse)
Toujours dans l'hôtel d'Assézat, l'Académie des Jeux Floraux a ses locaux. Fondée en 1323 par sept troubadours afin de perpétuer le lyrisme courtois, l'académie est considérée comme la plus ancienne société littéraire du monde occidental. La fête des Jeux Floraux se déroule tous les ans, le 3 mai. (source: cityzeum Toulouse)
Dans la galerie, un beau plafond à caissons.
Même si les teintes diffèrent car pas toujours le même AP et parfois je retouche l'exposition, toutes les photos sur ce blog proviennent de mes tirages.
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Par Geno756 le 24 Février 2015 à 23:43
C'est à deux pas de l'hôtel d'Assézat, que Pierre Delfau (ou Del Fau, selon les documents), riche négociant de pastel du Moyen Age fit édifier son hôtel particulier en 1495, comme l'atteste la pierre gravée sur le porche du 20, rue de la Bourse. Cet hôtel du XVe-siècle, peu connu des Toulousains, a conservé, côté cour, une façade d'architecture gothique de toute beauté, insoupçonnable de la rue.
Et maintenant , voici qu'une petite boutique consacrée au pastel s'y situe. Cette rue, j'y suis vraiment tombée par hasard car ce n'était pas celle ci qui était prévue dans mes visites de certains édifices
Le magasin est installé dans les anciennes remises à chevaux de l'hôtel Delfau.
Il est bien adorable et je me promets, la prochaine fois d'y pénétrer et voir si une ou deux photos me seraient permises.Je ne montre que le haut du beau portail... les gens ne respectent rien car des tags défigurent un battant. J'espère que la prochaine fois où j'y retrournerai , le mal sera réparé.
Cette demeure est construite par Pierre Delfau après le grand incendie de 1463.
Pierre Delfau est associé au marchand pastelier Pierre Ier Boisson. Il devient ensuite son associé et fait sa fortune dans le commerce du pastel.
A l'angle nord-ouest de la cour s'élève une tour de 22 mètres.(source: Structurae)Cultivé au XVIème dans le Midi Toulousain, le pastel fit la fortune de grandes familles toulousaines et albigeoises, accompagnant les fastes de la Renaissance.
Les richesses engendrées par le pastel donnèrent naissance au mythe du pays de cocagne, encore synonyme aujourd’hui d’abondance et d’insouciance. En effet, les feuilles de pastel étaient broyées, séchées et mises en boules ou « coques » (d’où le nom de cocagne) facilement transportables.
Toulouse s’est imposée au cœur du commerce du pastel organisé, sous l’impulsion de négociants audacieux, en réseaux internationaux pour irriguer toute l’Europe, d’Anvers à Bilbao. Les guerres de religion (1562-1598) puis, au XVIIème siècle, l’écrasante concurrence de l’indigo venu des Indes, mirent un terme à cette économie florissante.(Source: histoire du pastel e;n Midi-Pyrénées)
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