• Au Cap de la Chèvre

    Au Cap de la Chèvre

    5 fois nous sommes allés en Bretagne et les 5 fois  nous nous sommes rendus au Cap de la Chèvre dans la presqu'île de Crozon.
    Cetaines années nous avions droit a un très beau temps et d'autres années, il fallait se couvrir pour nous promener dans cette si belle lande...

    Au Cap de la Chèvre

    Année 1997, j'étais bien heureuse de retrouver cette lande, cet endroit qui me fait trop penser à Emily Brontë aimant tant ses landes du Yorkshire et qui les a si bien décrites  en poèmes et écriture...

    Au Cap de la Chèvre
    Photo prise en 2008.

    Un peu plus bas, un ancien village de pêcheur où nous rencontrerons un de ses habitants qui était issu de cette famille. Quelle gentillesse! Ce monsieur nous fera visiter sa maison, héritage de famille où je vais admirer les meubles en bois flotté. Des anciens qui vivaient en autarcie comme il nous l'apprit.

    Au Cap de la Chèvre

    Au Cap de la Chèvre 

    (photos année 2008)
    But de cette rencontre au départ, je recherchais un dolmen...un peu spécial... portant le nom de "tombeau du Petit Prince". Le monsieur avait ri car ce nom avait été une plaisanterie mais je l'avais pris au pied de la lettre et la Bretagne , pays des légendes ne pouvait que me conforter dans cette assurance. Il nous indiquera le lieu, guère facile à trouver...un tout petit piquet en bordure de route que les herbes cachent, assez près d'un embranchement, il faut s'aventurer parmi les fougères et enfin, après plusieurs mètres, une petite clairière abrite l'objet de ma quête: "le tombeau du Petit Prince"

    Au Cap de la Chèvre
    année 2008

    Au Cap de la Chèvre
    année 1996

    Au Cap de la Chèvre
    année 2008

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  • Commentaires

    1
    pontdevie-pivoine
    Dimanche 31 Août 2014 à 11:55

    Comme nous avons des points communs, toi et moi ! J'ai l'impression de parler avec une soeur !

    Lorsque j'étais gamine, mes parents louaient un "cabanon" à Kernéleen près de Morlaix, au bord de la mer. Il n'y avait que deux grands lits presque collés l'un à l'autre et nous trois, les enfants, dormions ensemble, deux dans un sens, l'autre dans l'autre. Il y avait aussi la lande, promenade sur la falaise de genêts, en bas la plage de galets, au loin, les gros bateaux de commerce et cette mer qui allait et venait. Mes parents nous mettaient la trouille pour que nous ne nous aventurions pas trop loin (la vilaine sorcière bretonne !). J'étais craintive, j'avais la peur au ventre alors pas question pour moi d'y aller seule ! On avait construit une cabane dans les arbres, ces pins bas qui sentent si bons et dont j'ignore le nom, des petites boules d'un vert bleuté et j'étais souvent dedans, personne ne me voyait mais je voyais tout le monde. Je pouvais écouter "salut les copains" sur mon transistor que j'avais eu à ma communion, en cachette de mon père qui trouvait que c'était pour dévergonder les filles ! Les vaches empruntaient le petit chemin qui passait devant, on recouvrait les bouses de branches de troënes et on regardait si les fermiers allaient marcher dedans ! Pour la Saint Jean, le 24 juin, sur le haut de la lande, les gens faisaient un grand feu et dansaient autour, ils brûlaient tout ce qui les encombraient, même les pneus, ça durait longtemps dans la nuit, il y avait des danses tout autour et des chansons bretonnes. Les maisons étaient toutes grises, en pierre, avec une unique fenêtre et une porte basse. Un jour, un pépé nous avait invité à aller boire un "canon" chez lui. Quand je suis entrée, j'ai eu peur tant il faisait sombre et froid. Et pourtant nous étions en été et il faisait grand soleil. Ensuite je n'ai plus voulu y aller.

    A Kernéléen, il y avait d'un côté la mer sauvage avec ses falaises et de l'autre, un tout petit port où mon père allait acheter les fruits de mer. Interdiction d'aller avec lui, on savait quand il partait mais jamais quand il revenait et quand il revenait, il n'était pas seul, il avait les fruits de mer et il avait bien chargé la bourrique. Fallait pas attendre les fruits de mer pour manger ! Ma mère râlait, il allait se coucher.

    Bon j'arrête ici ma dose de souvenirs. Il n'y a que chez toi que je raconte un peu.

    Tu me fais remonter des tas de choses, des bonnes et des moins bonnes mais quelque part c'est un exutoire.

    Je te fais de très gros bisous.

    2
    Lundi 1er Septembre 2014 à 00:08

    Oh lala, j'adore!

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