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Par Geno756 le 16 Avril 2019 à 14:53
C'est fou comme une journée commence... Ce matin là la journée s'annonçait radieuse. La météo nous annonçait des températures d'été... 15 avril, cette date me renvoyait à une autre.Il y a des dates comme ça qui restent dans votre esprit. Pour moi, je pense que c'est le fait de posséder des journaux de cette époque. J'avais acheté aux enchères sur eBay le 1er semestre 1912 du journal "L'Illustration" Et il y avait tant d'articles sur le naufrage du Titanic que voilà la raison d'une date qui ne s'oublie pas.
J'y pense ce matin là...à tous ces pauvres gens surtout pour ces petites gens partis pour découvrir un monde meilleur. Un drame qui va marquer l'histoire... Est-ce que je pouvais imaginer que ce 15 avril 2018, un siècle plus tard un autre drame allait lui aussi marquer l'histoire...25 août 2009, on était venu pour une semaine visiter Paris. On pensait trouver la capitale avec bien moins de touristes mais il est certains endroits où ça ne change pas et Notre Dame en faisait partie
Tout comme le Mont St Michel, je n'ai pu apprécier le lieu. Trop de monde pour y sentir de la sérénité et surtout un peu outrée de voir qu'à l’intérieur il y avait commerce . J'étais déçue...
Mais en aucun cas je ne lui souhaitais un tel drame...
Pour moi qui suis bien limitée dans l'Art, Notre Dame de Paris c'est Victor Hugo avec Esmeralda dansant sur le parvis.
Aujourd'hui je n'ai pas regardé les infos, me refusant de voir le désastre. Hier soir c'était si terrible de la voir ainsi mourir, emportant un pan d'histoire...
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Par Geno756 le 15 Octobre 2014 à 23:59
Une semaine trop courte pour voir tout ce qu'on voulait mais même avec un séjour plus long il resterait toujours plus à découvrir. Je le vois bien ici dans ma petite ville, il y a toujours un détail, une vue pour si peu que le ciel soit différent, une anecdote qui sort de l'oubli... bref c'est encore une nouvelle découverte.
Au jardin des Tuileries j'ai vu les petits bateaux qui font toujours le bonheur des petits enfants et avant eux celui de leurs parents comme celui de leurs grands parents et même remonter encore plus haut dans les générations...
Le loueur des petits voiliers que j'ai voulu en noir et blanc, transposant ainsi le présent dans ce passé où tant d'enfants ont fait naviguer ces bateaux miniatures.
Arbre remarquable dans ce jardin avec le murier blanc.
Le jardin de le parcourir en long et en large mérite la petite halte.
Promenade sur les Champs Elysées... Et même qu'on y mangera.
Oui, oui,on va s'attabler sur cette allée mythique...
...grâce à un fast food.Invité surprise pas farouche du tout qu'on a nourri discrètement
Et après le pigeon, voici le moineau qui lui aussi voulait sa part.
Trop mimi!Il y aura aussi les puces de St Ouen...
Les escaliers de Montmartre.
Le Moulin Rouge... de loin
Et bien sûr, les étapes "gourmandises"
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Par Geno756 le 4 Octobre 2014 à 01:03
Vous doutez-vous, touristes, qui venez vous délasser dans les beaux jardins parisiens que celui du parc Monceau abrite en sa bordure mes jardins et mon hôtel?
Non, bien sûr car mon nom n'est pas dans vos livres d'histoire. J'étais le comte Moïse de Camondo né en 1860, issu d'une puissante famille de banquiers d'origine juive. J'étais un homme comblé... j'avais un fils, Nissim j'avais une fille,Beatrice, j'avais un petit fils,Bertrand, une petite fille, Fanny...
J'avais une passion, j'étais collectionneur. Un collectionneur érudit d'oeuvres d'art décoratif français du XVIIIeme siècle et ceci dès les années 1890. Et voici comment est né cet hôtel qui devait abriter mes collections de meubles, tableaux, vaisselles, lustres, pendules et tout le faste de ce siècle que je prisais. Un hôtel bâti entre 1911 et 1914 par l'architecte Louis Sergent et que j'ai voulu inspiré du Petit Trianon.
Oui, j'étais un homme comblé, aristocrate, élégant, instruit et riche, tout me souriait...
Faut-il d'abord qu'il y ait eu ce divorce qui a fait scandale mais qui m'a laissé la garde de mes enfants...
Et ensuite, ce drame qui me laissera inconsolé de la perte de mon fils unique, mort au combat en 1917.
Je reste dans cette solitude où je m'abandonne à ma passion de collectionneur que je vais poursuivre jusqu'à la fin de ma vie en 1935.
Mais avant de quitter ce monde je ferai don de cet hôtel et ses collections à la France et pour que l'oublie ne vienne pas, cet hôtel devenu musée s'appelle "Nissim de Camondo"....Nissim pour qui ,il était destiné.
Je partirai en 1935 ce qui m'évitera des peines toujours aussi douloureuses car Béatrice avec son mari ainsi que Fanny et Bertrand seront emportée dans cette folie meurtrière à Auschwitz.
Aujourd'hui, en votre compagnie, je vais retrouver ces lieux dont chaque objet, chaque meuble est resté à sa place selon mes dernières volontés.
Une des galeries avec tapisserie d'Aubusson au mur . Fauteuils et canapé couverts aussi en tapisserie d'Aubusson.Dans ce grand bureau, les 2 chaises voyeuses ont appartenu à Mme Elisabeth, soeur de Louis XVI et au mur, un tableau datant de 1785 de mme Vigée -Lebrun représentant une bachante
La bibliothèque , table à thé en acajou, un mobilier de salon en noyer sculpté et couvert de velours rouge et blanc, ciselé et frappé. Sur les rayonnages, les reliures en maroquin rouge de la Gazette des beaux arts. (Les couleurs ne sont pas tellement nettes car interdit de mettre le flash)
"C'est dans ce cabinet que je prenais le plus souvent mes repas en compagnie de mon exceptionnelle collection de pièces de table en porcelaine de Sèvres à décor d'oiseaux provenant de différents services Buffon.Présentes aussi dans mes vitrines des services en porcelaine tendre de Chantilly, entre 1730 et 1760, et en porcelaine dure de Meissen, vers 1750"
Dans la salle à manger, même si mes pièces d'argenterie sont peu nombreuses, elles ont un glorieux passé . Elles proviennent du service commandé en 1770 par Catherine II de Russie à l'orfèvre Jacques Nicolas Roettiers et offert à son favori Grégoire Orloff.
Ici, dans mon hôtel, chaque objet, chaque meuble a son histoire,, son artisan de grand renomLe salon des Huet. Insérées dans les boiseries, "les Pastorales" peintes par Jean Baptiste Huet. Au centre , secrétaire à cylindre vers 1760
Le petit bureau ou salon anglais aménagé en cabinet de peinture. Photo du bas la table"chifonnière en auge" a été livrée en 1788 par Jean-Henri Riesener à la reine Marie Antoinette. Au mur, le grand tableau " la Piazzetta et le quai des Esclavons", huile sur toile est de Francesco Guardi (1712-1793)
La chambre. Lit à 3 chevets qui est couvert de damas rouge brodé de palmes et de fleurs blanches tout comme la courtepointe. Au mur "Le sommeil" attribué à Hugues Taraval.
La cuisine
(Les détails proviennent du livre "Le musée Nissim de Camondo", les Arts Décoratifs, juillet 2009)
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