• Bonsoir les amis.
    Ce soir un petit retour en 
    arrière suite  en regardant les infos à la télé hier ou avant hier(les jours n'ont plus trop de sens en ce moment) des enfants étaient interviewés sur cette future reprise de l'école et j'étais surprise de les entendre s'exprimer comme des adultes avec un si bon raisonnement et cela m'a transportée bien des années en arrière  époque où j'avais sensiblement leur âge...
    Le petit d'homme vivait dans un monde bien à lui avec son propre langage, sa propre vision de ce qui l'entourait. Les grandes personnes parlaient entre eux , tenaient des conversations où jamais il ne devait prendre la parole. Voilà ce jour ou il entend sa maman qui regardant la 
    speakerine dit au papa : mais elle est enceinte! "Et le petit d'homme regardant la dame cherche en vain la "soucoupe" qu'elle devrait avoir derrière la tête . Comment maman pouvait savoir que la dame était une sainte?
    Un autre jour  les voila qu'ils parlent politique. Le petit d'homme jamais ne pose de questions, il se contente d'écouter. Toutes ses questions resteront dans sa tête à jamais. Les grandes personnes parlent et parlent " lui c'est un centriste" dira l'un deux et voila de nouveau l'énigme...le petit d'homme regarde le personnage à la télé et encore une fois se demande comment ils peuvent savoir que ce monsieur a "le sang triste" et comment est un sang qui est triste bien que lui sait que le sang est quelque chose qu'il trouve horrible mais ce monsieur ne montre rien.
    Il était bien naïf ce petit d'homme. Son vocabulaire était encore bien pauvre. Comme la fois où il a failli être corrigé pour avoir dit" je suis allé hoquet" pour dire "j'avais le hoquet" et la grande personne avait cru que son petit d'homme était allé sur le quai (à l'époque il vivait à Lyon à deux pas du quai St Vincent). Dur, dur de faire comprendre aux adultes son langage. Je le revois ce petit d'homme  s'entrainant sur certains mots comme ce jour avec le mot "biscuit", si 
    difficile à prononcer alors il est là : bissecuit, bissecuit, bissecuit" lentement puis un peu plus vite, de plus en plus vite, encore et encore et enfin arrivé au but, ça y est le mot biscuit est sorti il pourra enfin en demander au moment voulu.
    Tout ceci me fait sourire aujourd'hui, quelle différence avec les enfants  de 2021!

    Bonsoir les amis et merci pour vos visites. Bises à tous.

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    2 commentaires
  • Bonsoir les amis.
    Bon c'est un peu mon habitude  que  le sujet premier de mon texte n'a rien à voir avec le début de ce que je vais écrire mais ça suit ma logique (enfin si on peut appeler ça "une logique"). Alors voilà ce soir j'ai regardé un documentaire sur la 5 consacré à l'Homme de Néandertal...le rapport? ben c'est comme lorsque vous cherchez quelque chose sur Internet et que de page en page vous finissez par vous éloigner de votre recherche 1ère et que vous arrivez sur un autre sujet qui n'a plus rien à voir avec le début de votre recherche.Et ici , pareil . J'étais en train de penser à sa vie, de son évolution...et de sa vie la voici qui passe à la mienne... j'espère que vous arrivez à suivre. En tout cas c'est pour cela que je couche tout ici avant qu'encore mon esprit s'égare ailleurs.
    Et voilà que je revois un peu tout ce passé pourtant assez court dans
    l’échelle du temps mais tant de bouleversements . On entend toujours dire que c'était mieux avant... Mais qu'est ce qui était mieux avant?Enfant je n'ai ni connu téléphone, encore moins le portable, ni micro onde, ni ordi. Quand j'ai eu mon 1er fils il avait des couches qu'on lavait, je n'avais pas de machine à laver mais une Calor où ensuite on devait rincer le linge...et je passe sur la lessiveuse de mon enfance où ma mère lavait le linge et j'en passe de tout ce qui fait notre vie aujourd'hui et qui n'existait pas il y a encore si peu d'années avant. C'est allé très vite, très très vite.Alors est ce vrai que c'était mieux avant? Ce qui est sûr on perd peut-être en communication réelle, elle devient virtuelle pour beaucoup de personnes. Pour nous qui vivons en dehors des grandes villes, dans nos villages c'est tout autre chose, on discute entre voisins, lorsqu'on se promène et que l'on croise quelqu'un on se dit bonjour alors qu'on ne se connait pas.Il y a de l'entraide. Je crois qu'en fin de compte chaque génération évolue avec son temps et a su apprécier ce que la vie lui offrait à ce moment, ma grand mère ne se plaignait pas de laver son linge à la main, d'ailleurs bien qu'elle ait eu les moyens avec l'âge d'acheter une machine à laver, elle n'en a jamais voulue...ce qui n'a pas été mon cas quand moi j'ai pu. Bon, je vais mettre cette photo de mon petit poste style vintage pour souligner ce passé 

    Petit retour dans le passé

     

    J'ai tout de même apprécié ce temps où je n'avais pas tout ça, pas eu de regret en me disant que j'aurais du naître plus tard car nous étions tous à peu près dans le même cas donc aucune envie d'être mieux, d'ailleurs ça ne venait pas à l'esprit mais aujourd'hui je suis bien heureuse du modernisme qu'on a . Suffit juste   de ne pas oublier de vivre en dehors du monde, savoir couper son portable ou Internet pour une belle balade, pour inviter ou aller voir ss amis et ne pas chercher à toujours gagner du temps, d'aller toujours plus vite . Bon vous allez dire "c'est facile pour elle, elle est à la retraite". Ben justement  c'est parce que je suis allée trop vite que parfois je ne me suis pas aperçu des bons moments que je vivais...
    Allez, je vous laisse; Bises à tous et merci de vos visites

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  • Aujourd'hui un peu partout en France c’est la journée de commémoration du génocide arménien.Parfois quand j'y pense je me dis que le destin joue avec notre existence. On pense avoir un chemin de vie tout tracé ...Et puis tout est chamboulé.
    Si ce drame n'avait eu lieu, mon grand père aurait épousé une fille de son pays et ni ma mère, ni ma tante, ni moi ne serions de ce monde... Je ne sais si mon grand père pensait  à ce qu'aurait pu être sa vie s'il était resté là bas. Il en parlait peu et se refusait d'avoir de la haine... Vers la fin de sa vie il s'était rendu à Smirne avec ma tante et ma mère revoir sa ville, sa maison natale occupée par des Turcs. Leur séjour s'était bien passé et ils avaient été reçus à bras ouverts. Je pense que ce pays aussi veut  oublier.
    J'ai des livres  pour mieux connaître  ce peuple qui fait partie de mes racines pour moitié. Enfant, je me souviens d'un plat que faisait ma mère, un que j'adorais: les yapraks. Je la revois cueillir des feuilles de vigne . La 1ère fois je me demandais ce qu'elle voulait en faire. Les feuilles de vigne vont ensuite être farcies avec viande et riz ou même  parfois juste avec du riz... Un délice !
    La recette je ne vais pas la mettre  car aujourd'hui j'avoue que je les achète préparées quand je vais à Toulouse. Un Libanais les fait comme celles de mon enfance car à chaque fois ailleurs même si elles étaient délicieuses, je n'ai pas retrouvé ce goût ou cette impression de "madeleine de Proust.". Les épices y sont pour beaucoup.
    Voilà,ce message ce soir c'était ma petite participation à cette journée pour ma famille, pour ce pays inconnu mais qui fait partie de notre histoire.

    Il y a 104 ans...

     

    Il y a 104 ans...

    J'ai du les prendre en photo car trop grands pour le scanner. Ces 2  livres sont remplis de photos anciennes et très bien commentés.

     

    Il y a 104 ans...

    Mon grand père et ma grand mère quartier de la Colombette à Toulouse

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