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Par Geno756 le 27 Janvier 2020 à 20:57
Bonsoir les amis
En ce moment c'est la commémoration du 75ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau donc ce livre ne pouvait être que malheureusement d'actualité. Je l'ai acheté pourtant avant cet anniversaire suite à l'invitation des 2 fils de Simone Veil invités à l'émission "Quotidien" .
Un beau témoignage émouvant, une belle leçon de vie, de la modestie dans ses paroles, pas de haine non plus sur ce passé terrifiant. Je ne sais s'il faut parler de courage ou bien est ce le désir de vivre pour sa mère et sa soeur qui sont auprès d'elle dans cet internement inhumain. Pour ma part je me dis qu'aujourd'hui en ne souffrant ni de faim, ni de froid, d'une vie où j'ai mes heures de sommeil, assumant des petits travaux qui ne fatiguent en aucun cas mes membres et bien je ne pense pas qu'il me serait possible de survivre à une telle tragédie si cela devait se produire tant je m'estime gâtée. Tout ceci interpelle et fait prendre conscience que l'on devrait moins faire cas de petits tracas que l'on change en drame, que chaque jour devrait s'apprécier à sa juste valeur et puis surtout que malgré tout dans chaque jour il y a des petits instants de bonheur.
Un beau livre qui m'a fait prendre conscience que l'on a bien de la chance d'être un pays libre et de ne pas oublier le reste du mondeJe vous souhaite une bonne soirée et merci de vos visites
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Par Geno756 le 12 Juin 2019 à 23:20
Bonsoir les amis.
Bon, avec ce mauvais temps je me suis plutôt occupée de mes loisirs créatifs ces derniers jours mais hier soir j'ai farfouillé sur le Net à la recherche de quelques livres et vous savez comment ça se passe quand on commence à chercher un sujet, on va de page en page et ensuite on perd le but initial et je tombe sur un entretien de Marguerite Yourcenar, auteur que je n'ai jamais lu . On lui parle de la solitude de l'écrivain et c'est fou par sa réponse comme tout d'un coup on se rend compte de l'évidence du propos. Elle répond ceci: " nous sommes tous solitaires.Solitaires devant la naissance. Comme l'enfant qui naît doit se sentir seul! Solitaires devant la mort, solitaires devant la maladie , même si nous sommes convenablement soignés, solitaires au travail car même au milieu d'un groupe, même à la chaîne, comme le forçat ou l'ouvrier moderne chacun travaille seul."
Bref, cette évidence je ne sais pourquoi m'a donné le bourdon. Quelque part dans ma tête tout d'un coup je voyais l'existence d'une vie qui se résumait par un depart par la solitude, des années au boulot dans la solitude et une fin dans la solitude et je ne voyais plus rien de bon tant ses propos m'avaient frappée. Alors mes amis faut que je relise du "zen" car la méditation chez moi n'est pas possible, le négatif prend le dessus. Il y a quelques années j'ai acheté ces livres écrits par Jacques Salomé, psychosociologue né (cocorico ma ville natale à Toulouse. Il emploie un vocabulaire qui est à ma portée et surtout par sa façon de mettre en scène ses textes avec des contes. J'adoooore! Et il me fait beaucoup de bien lorsque je le lis.Et pour terminer quelques jolies citations de cet auteur:
Le bonheur est toujours à inventer avec les ressources du quotidien, avec les fleurs de l'imprévisible, avec les rires de l’inattendu et les plaisirs de l'étonnement.
Le possible est juste un tout petit peu après l'impossible, un seul pas peut suffire pour le rencontrer.
Nous passons notre vie à naître sans pouvoir toujours achever notre mise au monde. L'espoir et le rêve sont 2 univers qui s'agrandissent en se partageant.
Un livre a toujours 2 auteurs: celui qui l'écrit et celui qui le lit.
Communiquer c'est accepter de partager nos différences.
Bonne nuit à tous et merci pour vos passages
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Par Geno756 le 21 Mars 2019 à 23:30
A l'émission "Quotidien" sur TMC , mr Badinter avait été invité pour parler de son dernier livre "Idiss", émouvant hommage à sa grand mère. Je connaissais l'homme politique mais sans jamais penser que lui aussi avait été un enfant, que lui aussi avait chéri les siens, que lui aussi avait eu le chagrin de perdre des êtres aimés...et dans d'autres circonstances bien plus terribles car sa famille était juive dans cette période si noire de notre histoire.
J'ai couru dès le lendemain à l'Espace Culturel pour acheter le livre mais déjà en rupture, j'ai du attendre la 2ème livraison.Je l'ai lu d'une traite. A l’intérieur quelques photos de famille y sont glissées, cela nous rapproche de sa famille, une famille unie qui avait fui la Bessarabie pour son antisémitisme et venue se réfugier en France à Paris. Hélas l'histoire se poursuivra quelques années plus tard avec Hitler au pouvoir. Mais entre ces 2 périodes on découvre cette grand mère pauvre et analphabète qui verra sa famille en France accéder à la culture française, au statut de commerçants bourgeois, ses petits fils prêts à faire partie de l'élite intellectuelle. Pudiquement il nous montre l'amour qu'il témoignait à sa grand-mère .Je dois dire aussi que par delà le souvenir et l'amour d'un petit fils, il y a toute cette partie historique sur les juifs avec leur vie quotidienne, leurs rites et croyances et les persécutions vécues dans ces années là.
Un très beau livre.
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