• Enfin, la Free est arrivée! Nous étions plusieurs à faire la queue au relais pour récupérer le colis, tous du même village .
    Nous n'étions pas les seuls touchés alors qu'il nous avait semblé que la foudre était tombée dans le jardin et qu'en plus dans la rue nous étions les seuls à ne plus avoir de téléphone  et ni internet.
    Du passé...
    J'en étais resté à ces vacances à Paris...vacances, un bien grand mot, nous n'y sommes restés qu'une semaine mais c'était un choix financier pour nous permettre ainsi de faire face à la location, les visites payantes, les petits restos donc passer une semaine "bien".
    Avant de rajouter d'autres photos, quelques livres pour en dire plus sur Paris.
    D'abord sur ce bel hôtel devenu le musée Nissim Camondo:

    De retour...

    Bien sûr qu'en lisant ce livre, je ne pouvais qu'être attirée . Et cet hôtel où tout est resté tel que Moïse de Camondo le souhaitait, respire l'âme de son ancien propriétaire. Il semble s'être juste absenté et de pièce en pièce, tout nous parle de sa solitude, de cet amour du XVIIIème et cette quête incessante à collectionner les  éléments marquants de ce siècle ...
    Dans la préface de ce livre, une phrase de Pierre  Assouline qui résume bien le sentiment qu'on éprouve dans cet hôtel:
    " Longtemps après la mort du dernier des Camondo, ils sont toujours ici chez eux."
    Les biographies , les journaux intimes ou les autobiographies sont ma préférence en lecture même si je lis un peu tout.
    Extrait de la 4ème de couverture:
    "la saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinoble, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au coeur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIème siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d'un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité."

    De retour...

    Au musée, j'ai acheté ce livre qui détaille les plus belles pièces même si Pierre Assouline nous en offre aussi le détail...mais ici, j'ai les photos en plus.

    De retour...

    Je sais, je sais , le livre est bien décrié  entre les erreurs historiques qu'on lui attribue (mais nos livres d'histoire n'en renferment-ils pas encore?) et son parti  politique et religieux qui transpire un peu trop pour certains. Mais bon, j'ai bien aimé me promener dans ce Paris entre hier et aujourd'hui avec les yeux de Lorant, avec sa façon ludique pour raconter et guider même si pour nous, humbles personnes nous ne pourrions comme lui pénétrer si facilement dans certains lieux...

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  • J'ai commencé ce livre dimanche et aujourd'hui, dés le retour à la maison après le travail, vite la chaise longue et allongée sous le parasol j'ai continué cette lecture qui m'accroche tant.
    Tant et tant que l'heure a tourné et voici qu'il était 20h...oups!
    Heureusement, hier soir j'aivais préparé un lapin et comme le midi Freddy ne rentre pas, il m'en restait pour faire un repas de plus. Juste une salade verte à préparer et ma foi , nous n'avons pas soupé trop tard.
    Et puis la soirée étant bien douce, nous nous sommes attablés sous la pergola pour ce petit repas.
    Je reviens sur cette lecture, c'est toujours le même style de sujet puisque c'est la même personne qui me les prête. Une belle histoire  qui retrace la vie de la grand-mère de l'écrivain. Du moins sa petite enfance et sa jeunesse dans une famille paysanne plutôt aisée même si la vie est faite de labeur.
    On assiste à la cueillette des pommes  et ne peux m'empêcher d'admirer nos anciens qui savaient ne rien perdre de ce que la nature leur faisait don...ici , toutes les pommes avaient leur utilité, aucun gaspillage et voici les pommes à cidre, les pommes qu'on aligne sur la paille  et qui seraient les desserts de l'hiver, les pommes qui étaient au sol et qu'on récupérait dans les moins mâchées pour les tartes et les compotes.
    J'assiste aux processions religieuses car c'est une France bien chrétienne qui honnore ses saints et la Vierge Marie. C'est si bien détaillé qu'il me semble être parmi les pèlerins et les villageois pendant cette procession de Notre-Dame de Vassivière en ce septembre de 1889.
    Bien sûr dans ce livre, il y a les évènements douloureux que cette famille va vivre mais c'était le lot commun à bien des familles de ce siècle comme la  mortalité infantile importante.
    Les journées de labeur  avec leur saison sont détaillées, on assiste aux repas de famille avec leur étiquette car on ne se place pas à table comme l'on veut...la hiérarchie règne.
    Nous visitons la ferme et ses pièces conformes au besoin de cette époque . Chez Antonia, c'est un luxe et signe d'une belle aisance, il y a un salon mais un salon qu'on ouvre pour des occasions  spéciales comme pour une demande en mariage, signature d'un testament ou bien lorsqu'était reçu un hôte de qualité ...
    Enfin, ce livre est un   véritable voyage dans cette famille et cette France du XIXème siècle et j'y prends grand plaisir à le lire car je ne l'ai pas encore terminé 

    Encore une nouvelle lecture

     

    Encore une nouvelle lecture


     

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  • 2 livres du même auteur, 2 livres encore du terroir. La personne qui me les prête a une préférence pour ce monde de la paysannerie .
    Marie de Palet est née à Mende, en Lozère, en 1934. Ancienne institutrice, elle prend la plume pour écrire la vie de sa grand-mère qu'elle tournera dans une toute autre histoire aussi vraie , et c'est depuis que l'inspiration ne l'a plus quittée, dévoilant sa connaissance intime de ce monde du paysan d'autrefois.

    Mes deux dernières lectures

    Autour d'un meurtre qui s'est produit dans un petit village de la Lozère, voici Victoire, bâtarde de naissance, méprisée de sa grand-mère et servante chez Auguste, maire du village qui se montrera très entreprenant auprès d'elle. Il y a Prosper, gosse de l'assistance qui désire prendre sa revanche sur une vie qui l'a bien malmené. Célestine, cette courtisane qui avait mis dans son lit bien de ces villageois mariés ou pas et qu'on a retrouvé assassinée. Le village va faire front et se taire auprès des autorités
    Et bien sûr, on retrouve les dures journées de ces femmes, de ces hommes qui vivent de leurs terres et de leurs bétails.

    Mes deux dernières lectures

    J'ai tout de même préféré celui ci. L'histoire d'une famille qui voit d'abord la perte du père. Et là, j'assiste a une grande injustice: métayers d'un noble, ce dernier met dehors la veuve et ses enfants alors qu'elle l'assurait pouvoir tenir la ferme avec son fils aîné .
    Ce siècle trouvait encore anormal de voir une femme à la tête d'une exploitation
    Le enfants un jour vont se retrouver totalement orphelins mais vont pouvoir obtenir une ferme en exploitation alors que Pierre est encore bien jeune. Marion tient la maison, s'occupe du potager,aide au bétail  et animaux de la ferme et François, le petit dernier ,seconde adroitement frère et soeur.
    Et petit à petit , la vie se fait plus douce et disons...plus aisée pour l'époque.
    Mais pour Marion, tout va changer car son frère se marie et sa nouvelle belle soeur se veut maîtresse des lieux si bien que  Marion doit se louer dans une autre ferme alors qu'elle a si bien contribué à leur changement d'existence...
    La vie des femmes  n'avaient pas beaucoup de valeur et leur destin malheureusement était au bon vouloir du père, du mari ou de leur frère où, comme pour sa mère , au bon vouloir de l'employeur...
    J'ai vraiment aimé ce livre , plein de courage, toujours ne pas baisser les bras face à l'adversité et nous montrer  que quelque part il existe un petit coin de ciel bleu... car le livre a une jolie fin

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