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Par Geno756 le 20 Mars 2015 à 23:56
Voici un livre écrit par Henriette Bernier, ancienne institutrice née dans la Meuse de parents paysans.
Un livre riche en émotions tiré d'un fait divers qui fit grand bruit à l'époque mais dont il existait sûrement un bien grand nombre de femmes qui ressemblaient et vivaient la même situation de nos 3 malheureuses héroïnes...
En 1843, Emilie, plusieurs fois enceinte fait de fausses couches et cela devient un drame dans son couple. Son mari, conducteur de diligence, y voit le déshonneur. D'injurieux , il devient brutal et la méprise. Voici une femme qui ne lui sert à rien et ceci va plus loin avec l'entourage, cette société qui y voit une tare à ne pas enfanter.
Puis voici la mère Boulanger, compréhensive qui va l'aider... l'aider dans une énorme supercherie pour qu'Emilie puisse offrir à son mari qu'elle aime toujours autant l'héritier tant espéré...
Et enfin la miséreuse Marie à peine sortie de l'adolescence qui se retrouve enceinte et sans mari... Elle mettra des années avant de retrouver ce fils qu'elle dut abandonner
3 destins où la société de cette époque condamnait lourdement la conduite des femmes.
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Par Geno756 le 12 Février 2015 à 00:08
A l'espace culturel, dans le rayon régional , j'ai trouvé cette petite biographie d'un jeune béarnais tragiquement disparu à bord du Titanic.
Le livre s'est aussi vite lu que sa vie fut courte. Ce jeune homme disparu à même pas 20 ans était l'un des si peu de Français, passagers et membres d'équipage (49), à bord du Titanic.
Un Béarnais d'une simple condition, l'on se doute pour ne pas avoir survécu.
Il était né à Morlaàs, environ 3/4 h d'Oloron. Fils et petit fils de marchands de grains, lui, le fils aîné il choisira la carrière de cuisinier.
J'apprends en souriant que ce nom de Pachera n'est pas véritablement celui de l'origine de sa famille. A l'origine , la famille Pehau vivait dans un lieu dit à Escoubès proche de Morlaàs et portant le nom "Pachera". Les noms de famille étant fixés tardivement et surtout en Béarn , on attachait donc le prénom au nom de la maison ou de l'endroit que la personne habitait ou travaillait.
Le jeune Jean-Baptiste dont bien sûr n'ayant pas une carrière qui l'aurait fait connaître au grand public, il reste le souvenir que son neveu a pu récolter de façon orale, des photos peu nombreuses et quelques lettres qu'il enverra à sa famille lors de son installation en Angleterre.
Pour le reste l'historien récoltera les peu de documents sur le déroulé de sa carrière car outre des archives inexistantes, il se doit d'être le plux exact et le plus minutieux possible pour reconstituer la si brève existence du jeune homme.Je ne vais pas tout raconter mais voilà qu'il sera engagé à bord du Titanic pour le Restaurant à la Carte. Restaurant des 1ères classes, le plus beau, le mieux agencé et...le plus onéreux.
Il n'était pas payé par la White Star Line, le restaurant étant géré par Luigi Gatti, membre d'une famille qui avait foné les "Ritz" à Londres.
C'est en lisant ce livre que je vais découvrir que n'étant ni considéré passager, ni considéré membre de l'équipage, lui comme tous ses collègues au moment de l'évacuation , ils auraient été les derniers des derniers...
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Par Geno756 le 12 Janvier 2015 à 23:16
Parfois mes livres dorment un certain temps dans ma bibliothèque mais il suffit d'une petite promenade sur la toile et voila que l'un ravive ma mémoire. Chez Marynord son article sur le Grand Jacques va me pousser à ouvrir ma bibliothèque et sortir ce livre qui contient tous les textes de Jacques Brel dont même des inédits.
Ce livre a maintenant plus de 30 ans et quand je l'ouvre, j'y retrouve des textes que je mêlais à ma vie, d'autres où, même si musique et chant y sont absents, j'y revois cette gestuelle dans son corps, cette émotion sur son visage qui l'accompagnaient dans son interprétation.
A travers ces pages, je le vois vivre...Ce soir j'y dépose un de ses poèmes inédits qui date de 1953 et qui appartient à la famille Brel. Je crois que chaque fois que j'ai ouvert un blog, c'est celui ci qui a ma faveur . Pour quelle raison? Je ne sais pas vraiment si ce n'est peut-être de penser à mes grands-parents.
Les deux fauteuils
J'ai retrouvé deux fauteuils verts
Dans mon grenier tout dégoûtants
C'est le fauteuil de mon grand-père
Et le fauteuil de grand-maman
L'un est usé jusqu'à la corde
Souvent l'on dormit dans ses bras
Il est lourd de la sueur qu'il porte
C'est le fauteuil de grand-papa
L'autre presque neuf n'a deci, delà
Que quelques taches d'argent
Sur le dossier et sur les bras
Grand-mère y a pleuré dedans
Tout petit home de grande joie
Vous les connûtes encore amants
Se tenant tendrement les doigts
Disant les mots qu'on aime tant
J'ai retrouvé deux fauteuils verts
Dans mon grenier tout dégoûtants
C'est le fauteuil de mon grand-père
Et le fauteuil de Grand-Maman.
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