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Par Geno756 le 16 Mai 2015 à 23:38
Cadeau de ma tante, 2 anciens, bien anciens livres dont la date d'édition n'est pas précisée mais semble être de la première moitié du XIXème siècle.
Livres pour la jeunesse, le titre avait de l’attrait: "Les nouveaux petits Béarnais" avec un sous-titre "ou les charmes de la vertu". en 2 tomes. J'avais commencé à lire le 1er quand je l'ai mis en suspens pour lire "on cogne à la porte". Souvent j'agis ainsi...commençant un puis en prendre un autre, revenir au 1er. En principe, je ne perd pas le fil mais là j'ai du tout reprendre car trop de personnages, je ne savais plus qui était qui. Du coup j'ai préféré terminer " on cogne à la porte".
J'aime bien les citations qu'on met soit dans la 1ère page, soit à chaque chapitre.
"C'est un attrait bien puissant que celui des souvenirs de l'enfance et des personnes auprès de qui elle s'écoula paisiblement": Les Petits Béarnais.Ecrits par la bien pensante Julie Delafaye-Bréhier, ces livres se veulent moraux. Peut-être moins attractifs que ceux de la comtesse de Ségur, ils sont le témoignage d'une éducation telle qu'on l'enseignait à cette époque . La morale et le devoir priment dés les 1ers chapitres.
"Julie Nicolase DELAFAYE-BREHIER est née à Nantes (Loire-Atlantique) le 15 mars 1785. Morte en 1850. Fille de Jean Julien Marie Bréhier, négociant et de Marie Jeanne Pichon. Le 10 avril 1812, elle épouse G. C. Delafaye, docteur en médecine. Elle est d'abord élevée par un de ses oncles, curé constitutionnel de Drefféac. Vers 1793, elle quitte la Bretagne pour aller en Saintonge dans le pays de sa mère. Elle y abjure le catholicisme et devient protestante. Elle commence, vers 1812, à publier des livres pour enfants, dans le genre de Berquin, qui ont un grand succès et qui sont eux aussi réédités jusqu'à la fin du XIXe siècle : "Les Six nouvelles de l'enfance", 1812 ; "Les Petits Béarnais, ou Leçons de morale convenables à la jeunesse", 1816 ; "Les Enfants de la Providence", 1819..." (source: BNF)
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Par Geno756 le 15 Mai 2015 à 23:50
J'ai encore bien des lectures en cours mais j'ai tout de même craqué pour un achat. Voici un siècle, un 24 avril 1915, débutait le génocide arménien. Quelques livres pour cette commémoration étaient donc présents à l'espace culturel. J'ai choisi la biographie d'Ester Minerajian, survivante de ce terrible massacre qui, à travers la plume de sa fille retrace ses douloureux souvenirs.
Margaret Ajemian Ahnert rend un vibrant hommage à sa mère à travers les chapitres. Nous suivons tantôt Ester nous contant son enfance puis son adolescence en cette terrible année 1915, sa marche forcée avec les massacres tout le long ,la perte de sa famille, son viol, ce mariage contre son gré à un Turc où elle ne subit que coups, humiliations et sa fuite aux Etats Unis, et tantôt Margaret dans ses visites à la maison de retraite arménienne où se trouve Ester alors âgée de 98 ans. Ici, toute la tendresse, tout l'amour de la fille pour sa mère se déverse à flots. Et Ester si âgée mais si forte encore moralement, qui reste si gaie ,ne cesse d'envoyer des messages pleins de sagesse à travers ses paroles.
J'ai trop aimé ce petit bout de femme courageuse et tenace qui a survécu à l'horreur sans perdre son esprit et surtout sa profonde humanité.
A nous d'y puiser la sagesse qu'elle envoie(Margaret Ajemian Ahnert est née à New York. Après des études artistiques, elle a été productrice de documentaires télévisés et a enseigné l'art ( Métropolitan Museum of Art, Philadelphia Museum of Art). (Source 4ème de couverture du livre)
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Par Geno756 le 23 Avril 2015 à 23:46
Il est des personnages qui vous marquent dans votre vie, comme ces chanteurs dont on est fan ...
A différentes périodes de ma vie j'ai été passionnée par des destins heureux ou malheureux, des êtres hors des clichés de leur époque et je n'avais cesse de remplir ma bibliothèque les concernant...
Elle n'est pas celle qui représente la plus forte de mes passions dans ceux qui occupent des grandes places dans ma bibliothèque mais elle y est en bonne tête...
C'est en zappant comme d'hab quand j'allume la TV que je vais atterrir sur Cherie 25 et tomber sur l'émission de Christine Bravo "sous les jupons de l'histoire". Ce jour là Marie Antoinette en était le sujet.
Et de nouveau, j'ai eu ce même plaisir, ce même ressenti en écoutant ses invités bien compétants chacun dans leur domaine pour nous conter Marie Antoinette.
Et revenir dans ma bibliothèque , sortir ces biographies et m'arrêter sur certains passages de sa vie...(Auteurs: Philippe Huisman et Marguerite Jallut)
Je pense qu'on a été bien injuste avec elle. Ce qui me plaisait en elle, c'était ce caractère indocile, ce naturel à agir faisant fi de l'étiquette bien lourde à cette époque. Accusée de tous les maux de la France, ce n'était , à mon humble avis qu'une reine trop moderne dans bien des domaines pour son époque.
Mais oui, elle n'aimait pas tous ces rituels comme la toilette, l'accouchement en public, cette coutoisie obligée devant des personnes qu'elle abhorrait...
Elle était papillon, éprise de liberté, pas faite pour être reine... une lady Dy du XVIIIème quelque part...(livre édité en 1954, 3ème édition revue et corrigée avec 4 portraits de la reine)
Je ne sais pouquoi on parle du "style Louis XVI" car Marie Antoinette a su imposer un style avec ces prestigieux artisans tels Riesener et Jacob.
Avec les jardins du Trianon, elle déroge à la règle de ces jardins dans le style de Le Nôtre et voici que le jardin à l'anglaise naîtra.
Et que dire de la mode avec ces chemises du dessous devenant chemise du dessus. Scandale lorsque Elisabeth Vigée-Lebrun l'immortalise vêtue d'une simple robe blanche, de forme droite sans panier et des manches longues qui font référence à l'Antiquité.
Depuis le Trianon, la reine s'est affranchie de toute contrainte, ici est le miroir de son être profond.
On oublie qu'elle avait du coeur, elle aimait les enfants dont certains partageront la vie de ses propres enfants au même titre qu'eux, elle en adoptera même un , pourvoyant à tous les frais. Ce dernier se détournera d'elle avec la chute de la monarchie. Mme Royale, fille aînée de Marie Antoinette, dès son retour en France en 1814 va faire maintes recherches pour retrouver Ernestine, fille d'une des bonnes de la reine qui avait était élevée avec elle. Habillées de façon semblable, prenant repas en commun avec les mêmes maîtres éducatifs, tels étaient les souhaits de la reine et la jeune princesse n'avait pu oublier cette compagne qui malheureusement s'averera être décédée depuis quelques mois.(Livre édité en 1947 avec des illustrations)
En piteux état pour la couverture mais le reste est bien lisible. Je pourrais m'en procurer un de plus récent mais j'aime ces vieux livres...
L'affaire du collier , une escroquerie qui va conduire Marie Antoinette à être encore plus haïe et faire tonner les canons de la Révolution...(Livre édité en 1946)
Le beau Fersen, grand amour de la reine... rien ne se dévoile que l'on ne sait déjà... c'est à dire que cet amour au jour d'aujourd'hui reste toujours platonique. Rien n'est affirmatif, juste des bruits qui ont traversé les siècles sur cette relation si forte
Le beau Fersen si fidèle qui tentera jusqu'au bout de sauver la reine.
Sa fin sera aussi dramatique .Cette reine si brillante qui fascine par tous ses traits de caractère en gaité, en frivolité et qui émeut tant par sa dignité au procés, si maîtresse d'elle même devant les plus injustes accusations qu'elle subit en fait une personne attachante qui deviendra bien plus tard "la reine martyre"
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