• Encore une nouvelle lecture

    J'ai commencé ce livre dimanche et aujourd'hui, dés le retour à la maison après le travail, vite la chaise longue et allongée sous le parasol j'ai continué cette lecture qui m'accroche tant.
    Tant et tant que l'heure a tourné et voici qu'il était 20h...oups!
    Heureusement, hier soir j'aivais préparé un lapin et comme le midi Freddy ne rentre pas, il m'en restait pour faire un repas de plus. Juste une salade verte à préparer et ma foi , nous n'avons pas soupé trop tard.
    Et puis la soirée étant bien douce, nous nous sommes attablés sous la pergola pour ce petit repas.
    Je reviens sur cette lecture, c'est toujours le même style de sujet puisque c'est la même personne qui me les prête. Une belle histoire  qui retrace la vie de la grand-mère de l'écrivain. Du moins sa petite enfance et sa jeunesse dans une famille paysanne plutôt aisée même si la vie est faite de labeur.
    On assiste à la cueillette des pommes  et ne peux m'empêcher d'admirer nos anciens qui savaient ne rien perdre de ce que la nature leur faisait don...ici , toutes les pommes avaient leur utilité, aucun gaspillage et voici les pommes à cidre, les pommes qu'on aligne sur la paille  et qui seraient les desserts de l'hiver, les pommes qui étaient au sol et qu'on récupérait dans les moins mâchées pour les tartes et les compotes.
    J'assiste aux processions religieuses car c'est une France bien chrétienne qui honnore ses saints et la Vierge Marie. C'est si bien détaillé qu'il me semble être parmi les pèlerins et les villageois pendant cette procession de Notre-Dame de Vassivière en ce septembre de 1889.
    Bien sûr dans ce livre, il y a les évènements douloureux que cette famille va vivre mais c'était le lot commun à bien des familles de ce siècle comme la  mortalité infantile importante.
    Les journées de labeur  avec leur saison sont détaillées, on assiste aux repas de famille avec leur étiquette car on ne se place pas à table comme l'on veut...la hiérarchie règne.
    Nous visitons la ferme et ses pièces conformes au besoin de cette époque . Chez Antonia, c'est un luxe et signe d'une belle aisance, il y a un salon mais un salon qu'on ouvre pour des occasions  spéciales comme pour une demande en mariage, signature d'un testament ou bien lorsqu'était reçu un hôte de qualité ...
    Enfin, ce livre est un   véritable voyage dans cette famille et cette France du XIXème siècle et j'y prends grand plaisir à le lire car je ne l'ai pas encore terminé 

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    1
    pontdevie-pivoine
    Mercredi 27 Août 2014 à 12:58

    Je reconnais, au travers de ton récit, bien des choses que j'ai vécues dans mes deux familles. Le tri des pommes par exemple, leur conservation dans une pièce fermée, sur de la paille, ces pommes qu'on retournait de temps en temps et aux quelles on donnait un peu d'air et de lumière de temps en temps. Et puis le salon fermé à clé qui renfermait tant de trésors, les photos des ancêtres qui te regardaient d'un oeil louche, le beau linge dans la belle armoire fermée aussi à clé. La jolie table avec la nappe blanche brodée d'initiales, les chaises pour faire asseoir les belles personnes, car, dans la pièce principale il n'y avait que des bancs autour des tables, le lit du "malade" car c'est là que la personne souffrante était isolée et soignée, c'est là qu'on faisait rentrer "le docteur" mais aussi le curé, personne très importante. Il y avait aussi de beaux rideaux et de beaux objets qu'il ne fallait toucher qu'avec les yeux. Là, les "grandes personnes" avaient le droit de faire leur toilette intime dans la cuvette et le broc assortis. 

    Oui les processions, surtout le 15 août car on fête beaucoup cette journée en hommage à la Sainte Marie, en Auvergne. Tous les gens des villages descendaient, recueillis, vers le bourg central, le seul qui possédait une église. Pas un bruit, pas un commérage pour une fois, non, rien que les yeux baissés et les mains croisées. Les femmes avaient sur la tête un foulard noir car il fallait, à cette époque se couvrir la tête quand on rentrait dans une église, les hommes à l'inverse, se découvraient. Tout le monde communiait, même les méchants, ça effaçait leurs péchés pour leur permettre de mieux recommencer ! Après, les hommes allaient au bistrot et les femmes allaient au pain. Le retour s'effectuait en groupe bien rangé vers les villages. L'après-midi c'était la fête au village et tout le monde se retrouvait sur la petite place. Il y avait une balançoire à trois places (le pied !), c'était chacun son tour, un mât de cocagne, trois voitures à pédales en bois et un radio crochet était organisé auquel je ne manquais pas de participer, ma grand mère était si fière de m'entendre chanter et bien souvent je remportais le premier prix, c'était des gourmandises et quelquefois, un petit baigneur en plastique. Le soir, les hommes étaient saouls, les femmes rentraient préparer le dîner, mangeaient et couchaient les enfants. L'homme rentrait en grognant et s'affalait tout habillé dans le lit cage. Quelle époque !

    Ah ! Que de souvenirs me reviennent en tête depuis que je te lis.

    Il y a des livres qui retracent un peu toutes ces histoires de campagne, de Françoise Bourdin.

    J'adore te lire. Merci. Bises.

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