Une journée presque mais presque d'été aujourd'hui. Alors , enfin j'ai pu de nouveau faire un peu de marche mais bien sûr avec les chichounettes.

Pas un nuage en vue et la beauté de nos Pyrénées qui s'offre à mon objectif.

Les petits chemins tranquilles ne manquent pas. Absence de voiture, un promeneur et son chien vont nous croiser. Occasion pour les filles de jouer les molosses, mais ça ne va jamais très loin... juste beaucoup de bruit.

La promenade va prendre une tournure que je ne désirais pas. D'abord un grand champ avec une herbe grasse mais clôturé.  Pas grave, je suis passée sous la barrière, pas de maisons aux alentours, nous ne faisions pas grand mal. Les petites pouvait se dégourdir les pattes.
C'est alors que soudain j'ai vu au loin 3 chevaux... et ces chevaux arrivaient dans notre direction en galopant. Ni une ni deux j'ai attrapé  les filles par leur laisse et vite  je me suis glissée avec elles sous la barrière.
Mes chiennes ne se sont jamais trouvées nez à nez avec un cheval, je ne tenais pas à tenter l'expérience.

Go! On oublie ce champ et on continue la promenade. Seulement  cette fois ci, ce n'est pas moi qui vais être attirée par un champ...Les chichounettes comme des folles vont courir vers  un lieu qui n'avait rien de romantique où seule l'odeur  vous rappelait  que vous étiez dans la France rustique. J'ai eu beau m’égosiller à les appeler, rien n'y a fait . Et à mon grand désarroi j'ai assisté à leur roulade, se frottant sur ce terrain malodorant. Des minutes qui semblaient être des heures.
Une fin de promenade où il me semblait qu'une fosse septique me suivait. Odeur si forte que Freddy qui bricolait à l’extérieur a fait un pas en arrière. Assoiffées, je n'ai pas eu le temps de fermer la porte de la maison qu'elles s'étaient engouffrées. Il est 22h16 et j'ai encore des bougies parfumées  qui brûlent tant l'odeur s'est collée aux murs.