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Pour faire suite à Trévoux traversée par la Saône, une chanson du folklore lyonnais écrite par Camille Jacquemot (1902-1987) dont encore on trouve sur le Net, le disque sorti en 1963. Pour illustrer des cartes anciennes , cadeau de ma tante et des photos prises en 2010 lors de notre séjour à Lyon.
(aujourd'hui cette sculpture se trouve place Bellecour sous celle de Louis XIV)C' est un prince charmant qui se nomme le Rhône
Enfant de l'helvétie et des glaciers géants ,
Il se rend à Lyon pour emporter la Saône
Vers les rivages bleus des vastes océans
Il est depuis toujours ,amoureux de la belle
Un jour ,il a crié ses désirs ,son espoir
Au messager le vent ,qui s'en allait vers elle,
Et la Saône a dit oui dans la brise du soir
(pont du Rhône)
Parmi les montagnes altières,
Le Rhône va majestueux
Dédaignant les belles rivières
Qui lui font de tendres aveux.
Dans une folle randonnée ,
N'écoutant que son coeur jaloux,
Vers sa fiancée adorée ,
Le Rhône court au rendez-vous
(la Saône)
La Saône est une fille à l'âme poétique ;
Elle aime à musarder dans l'ombre des bosquets .
Heureuse,elle sourit au décor romantique
De la fière Bourgogne et du gai Beaujolais .
Elle fait miroiter sur sa taille bien faite ,
Sa robe d'émeraude aux paillettes d'argent ,
Et s'en va doucement .Elle veut la coquette se faire désirer par celui qui l'attend ...
Elle rêve au seuil des guinguettes
Qui chante des refrains d'amour .
Elle a parfois des amourettes
Avec les ruisseaux d'alentour;
Mais jamais elle ne se donne
Car son coeur a déjà choisi :
Son seul amant sera le Rhône;
Elle ne veut aimer que lui .
Et le Rhône et la Saône ,aux pieds de la Croix-Rousse ,
Arrivent à Lyon chacun de leur côté
Lui, toujours plus ardent ,elle ,encore plus douce
Resplendissants tous deux de grâce et de beauté.
Ils vont l'un près de l'autre et ,sans se voir ,ils passent
Tout le long de Lyon qui leur offre son coeur .
Les fiancés ,enfin, se trouvent et s'enlacent
Ivres de volupté ,d'amour et de bonheur ...
(Fourvière vue du quartier St Jean)
Et Notre -Dame de Fourvière
Les bénit du haut de ses tours.
>Aux faubourg de la Mulatière
Ils sont mariés pour toujours .
Ils s'en vont unis pour la vie ,
Et ,dans un dernier tourbillon ,
Ils redisent ,l'âme ravie ,
Un grand bonjour au vieux Lyon
(Le Rhône)
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Les portes du temps se sont ouvertes, délicieux instants de vie qui surgissent, figés sur des photos lointaines...
Un champ de blés resté si vivant dans ma mémoire. Petite aventureuse tentée par les hauts épis qui avait ensuite perdu le chemin du retour. Elle avait pris peur ce jour là.
La photo s'anime...
Les blés s'écartent...
Et j'ai le sourire...
J'ai le sourire, ma famile est retrouvée même si j'ai droit à une leçon de morale...
" Le blé qui sert à faire le pain, il ne faut jamais le piétiner!"
Mais j'ai 5 ans, l'âge de l'inconscient et pourtant je me souviendrai à jamais de respecter les champs de blés...
Mais il est temps de quitter ce lieu pour se diriger vers cette ville que ma mère affectionnait.Trévoux qui se trouvait à une trentaine de kms de Lyon, alors nous prenions le bus pour nous y rendre.
La petite fille de 5 ans voudrait s'arrêter à cette journée mais voilà que d'autres s'y mêlent...comme cette visite d'un appartement. La propriétaire qui les avait reçus avait l'air d'avoir un certain standing car un piano trônait dans la pièce et la petite aventureuse sans scrupule avait soulevé l'abattant pour faire sonner les touches.
Grand mal lui en pris quand la visite va se terminer et qu'elle va se trouver devant ses parents furibonds.
Elle revoit aussi cet appartement que la propriétaire leur proposait...
Valait mieux qu'ils restent à Lyon car celui ci semblait pire à la petite fille quand elle verra que la 2ème pièce est une pièce noire.
Mais sa mère aimait vraiment Trévoux et il semble que ce ne fut pas la seule visite qu'il y eut.Rue du Casse Cou. Elle est restée intacte dans son souvenir pour un nom gravé dans sa mémoire qui y faisait suite: la Grande Mademoiselle y aurait séjourné. L'enfant imaginait que cette dame devait avoir une grande taille pour se faire ainsi appeler.
La Grande Mademoiselle est bien venue à Trévoux, pour un séjour très court. Il est vrai qu'elle logeait dans une petite habitation... loin d'une grande demeure mais était-ce bien dans cette rue? Aujourd'hui elle se pose la question car qui sait si l'enfant n'a pas mêlé le nom si pittoresque de la rue à celui de la grande dame...Il y a le château aussi, du moins ses ruines.Trop bien! ils sont les seuls ce jour là sur les lieux.
Un vrai château rien que pour nous... petites princesses le temps d'une photo.
Même pas peur notre maman.
Voici le bus, il est temps de refermer les portes du temps, de laisser la petite fille s'éloigner et les photos rejoindrent leur album...
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Je reprends le cours de mon texte. Hier, j'avais oublié que ma série préférée allait monopoliser ma soirée et donc trop tard pour continuer cette promenade...
Et nous voici sur la place centrale du quartier Ste Croix: place St Pierre.
Cette place doit son origine à l’organisation d’un tournoi célèbre entre le roi d’Aragon et le roi d’Angleterre en 1287. Pour cela, pommiers et vignes furent arrachés et les fossés de la ville comblés (source: site d'Oloron Ste Marie)Derrière l'église Ste Croix avec son ancien cimetière. Ici, on y retrouve oublié, un député (Joseph Pémartin) qui fit d'Oloron la capitale du département en 1795. Une visite plus approfondie est nécessaire pour s'attarder dans ce cimetière et relever quelques noms qui ont marqué Oloron... ce n'était pas le but ce jour là.
Nous allons nous diriger vers Oloron du bas par l'allée des platanes si agréable l'été...
Via les escaliers que l'on retrouve sur plusieurs paliers et bien plus pratiques que d'emprunter le Biscondau, route à lacets dont on voit une portion sur la droite.
Du pont Ste Marie, vue sur la fontaine...
Pont Ste Marie au dessus du gave et la fontaine dont, pour l'instant, pas trouvé de renseignements sur son histoire.
Elle aurait besoin d'une petite rénovation. L'été, sur la balustre qui lui fait face, des jardinières superbement fleuries y sont suspendues.
Un peu plus près...
Et une dernière, face au pont Ste-Marie et depuis la fontaine, une vue sur le gave. Ce sera ensuite le retour où déjà, l'on verra le soir arriver. C'est vrai qu'en hiver, les journées se font plus courtes.
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