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Voici le quartier d'Oloron qui a ma préférence . Par beau temps, j'adore m'y rendre à pieds comme ce jour là avec mon frère .
Situé au sommet d'une colline, c'est le quartier médiéval d'Oloron dont son église romane émerge comme on peut le voir sur cette photo.
Ce jour là c'était la journée du patrimoine et l'occasion d'avoir accés au patrimoine de ce quartier.
Choisissant les endroits les plus agréables pour nous y rendre, nous voici en route...Les lacets du Biscondau possèdent ses escaliers et quel plaisir de gravir les marches moussues entre les murs de la vieille ville!
La promenade Bellevue qui longe les remparts. De là, on domine la ville...
Admirons la Vierge qui fait dos à l'église pour faire face à la ville d'Oloron en contrebas. La Vierge est en fonte et aura subi plusieurs déménagements. Au départ elle surmontait le porche romano-byzantin (disparu) puis installée dans le cimetière de Ste Croix, on la verra ensuite à l'écart mais près de l'église. Aujourd'hui après une rénovation et un socle sous ses pieds, elle trône sur cette esplanade et semble veiller sur la ville.
Les maisons médiévales dont l'une a servi pour un film.
L'église Sainte Croix. J'y reviendrai une prochaine fois pour en montrer l'intérieur.
La tour de Grède du XIIIème siècle, aujourd'hui musée qui possède un belvédère d'où la prise de la photo suivante...
L'église romane
Maison du Patrimoine, nous avons admiré un petit havre de paix :le jardin médiéval.
Et dans le jardin, un visiteur pas farouche du tout est venu chercher des caresses
1 commentaire -
2 livres du même auteur, 2 livres encore du terroir. La personne qui me les prête a une préférence pour ce monde de la paysannerie .
Marie de Palet est née à Mende, en Lozère, en 1934. Ancienne institutrice, elle prend la plume pour écrire la vie de sa grand-mère qu'elle tournera dans une toute autre histoire aussi vraie , et c'est depuis que l'inspiration ne l'a plus quittée, dévoilant sa connaissance intime de ce monde du paysan d'autrefois.Autour d'un meurtre qui s'est produit dans un petit village de la Lozère, voici Victoire, bâtarde de naissance, méprisée de sa grand-mère et servante chez Auguste, maire du village qui se montrera très entreprenant auprès d'elle. Il y a Prosper, gosse de l'assistance qui désire prendre sa revanche sur une vie qui l'a bien malmené. Célestine, cette courtisane qui avait mis dans son lit bien de ces villageois mariés ou pas et qu'on a retrouvé assassinée. Le village va faire front et se taire auprès des autorités
Et bien sûr, on retrouve les dures journées de ces femmes, de ces hommes qui vivent de leurs terres et de leurs bétails.J'ai tout de même préféré celui ci. L'histoire d'une famille qui voit d'abord la perte du père. Et là, j'assiste a une grande injustice: métayers d'un noble, ce dernier met dehors la veuve et ses enfants alors qu'elle l'assurait pouvoir tenir la ferme avec son fils aîné .
Ce siècle trouvait encore anormal de voir une femme à la tête d'une exploitation
Le enfants un jour vont se retrouver totalement orphelins mais vont pouvoir obtenir une ferme en exploitation alors que Pierre est encore bien jeune. Marion tient la maison, s'occupe du potager,aide au bétail et animaux de la ferme et François, le petit dernier ,seconde adroitement frère et soeur.
Et petit à petit , la vie se fait plus douce et disons...plus aisée pour l'époque.
Mais pour Marion, tout va changer car son frère se marie et sa nouvelle belle soeur se veut maîtresse des lieux si bien que Marion doit se louer dans une autre ferme alors qu'elle a si bien contribué à leur changement d'existence...
La vie des femmes n'avaient pas beaucoup de valeur et leur destin malheureusement était au bon vouloir du père, du mari ou de leur frère où, comme pour sa mère , au bon vouloir de l'employeur...
J'ai vraiment aimé ce livre , plein de courage, toujours ne pas baisser les bras face à l'adversité et nous montrer que quelque part il existe un petit coin de ciel bleu... car le livre a une jolie fin
2 commentaires -
J'en rêvais depuis longtemps mais le prix de cet objet jusqu'à présent me freinait. Alors je me contentais de l'admirer dans les revues "Art et décoration" .
Une chance inouie a fait que Freddy tombe sur une annonce sans chercher.
Il me montre la photo, il me montre le prix... j'ose à peine y croire.... une table de bistrot de 1930 et ses 2 chaises pour 50euros....
50euros!
Je me dis que pas la peine d'y croire,même si l'annonce est du jour elle a du partir,un brocanteur a du sauter dessus quand on sait le prix ensuite auquel il revend un tel produit. Mais Freddy appelle et au ciel! la table est là et on est les 1ers. Inutile de dire qu'il a fait les 30kms vite fait. L'ensemble est autenthique, la dame (très, très aisée) l'avait accheté chez un brocanteur. Elle déménageait pour vivre en ville et venait d'acheter un appartement.
3 personnes derrière nous avaient téléphoné, heureusement cette dame n'avait qu'une parole et elle s'y est tenuePied de la table en fonte, dessus en marbre et ceinture en laiton...trop, trop belle! La peinture n'est pas d'origine comme pour les chaises.
Ces dernières auront besoin un jour d'être rénovées car l'asssise et le dosseret sont en bois et il y a quelques souffrances même si cela ne se voit pas sur la photo
Je la trouve magnifique. J'ose à peine à réaliser que je possède ce bijou. Maintenant, je n'ai plus qu'à chercher de jolis coussins pour les chaises
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