• Bonsoir les amis.
    Bon, avec ce mauvais temps je me suis plutôt occupée de mes loisirs créatifs ces derniers jours mais hier soir j'ai farfouillé sur le Net à la recherche de quelques livres et vous savez comment ça se passe quand on commence à chercher un sujet, on va de page en page et ensuite on perd le but initial et je tombe sur  un entretien de Marguerite Yourcenar, auteur que je n'ai jamais lu . On lui parle de la solitude de l'écrivain et c'est fou par sa réponse  comme tout d'un coup on se rend compte de l'évidence du propos. Elle répond ceci: " nous sommes tous solitaires.Solitaires devant la naissance. Comme l'enfant qui naît doit se sentir seul! Solitaires devant la mort, solitaires devant la maladie , même si nous sommes convenablement soignés, solitaires au travail  car même au milieu d'un groupe, même à la chaîne, comme le forçat ou l'ouvrier moderne chacun travaille seul."
    Bref, cette évidence je ne sais pourquoi m'a donné le bourdon. Quelque part dans ma tête tout d'un coup je voyais l'existence d'une vie qui se résumait par un depart par la solitude, des années au boulot dans la solitude et une fin dans la solitude et je ne voyais plus rien de bon tant ses propos m'avaient frappée. Alors mes amis faut que je relise du "zen" car la méditation chez moi n'est pas possible, le négatif prend le dessus. Il y a quelques années j'ai acheté ces livres écrits par Jacques Salomé, psychosociologue né (cocorico ma ville natale à Toulouse. Il emploie un vocabulaire qui est à ma portée et surtout par sa façon  de mettre en scène ses textes avec des contes. J'adoooore! Et il me fait beaucoup de bien lorsque je le lis.

    Jacques Salomé

     

    Jacques Salomé

     

    Jacques Salomé

    Et pour terminer quelques jolies citations de cet auteur:
    Le bonheur est toujours à inventer avec les ressources du quotidien, avec les fleurs de l'imprévisible, avec les rires de l’inattendu et les plaisirs de l'étonnement. 
    Le possible est juste un tout petit peu après l'impossible, un seul pas peut suffire pour le rencontrer.
    Nous passons notre vie à naître sans pouvoir toujours achever notre mise au monde. L'espoir et le rêve sont 2 univers qui s'agrandissent en se partageant.
    Un livre  a toujours 2 auteurs: celui qui l'écrit et celui qui le lit. 
    Communiquer c'est accepter de partager nos différences.

    Bonne nuit à tous et merci pour vos passages

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  • Bonsoir les amis.
    J'écris ces lignes tout en écoutant le débarquement sur la
    chaîne 20. Alors , devinez cette journée comment elle a commencé: de la pluie avec orage; J'ai débranché la Freebox toute la matinée car par 2 fois elle n'a pas supporté le coup et on a du la remplacer et à chaque fois le délai a plutôt été long. Je m'inquiétais que cette pluie soutenue perdure, j'avais promis a une amie qui a subi une opération des yeux d'emmener sa petite fille à son cours d'équitation et de la récupérer en fin de soirée. J'aime guère prendre la voiture  quand il y a orage et pluie. Tout a fini par se calmer heureusement et l'après midi a eu plusieurs éclaircies. 
    J’écoute mais aussi je regarde entre 2 lignes ce débarquement. Pauvrines, sur ces plages normandes, ils étaient des cibles de choix. Ceci m'a ramené  à nos vacances de 2018 en Normandie et notre étape au cimetière américain de Colleville sur Mer...

    Omaha Beach, nous avons été bien émus  devant cette plage témoin silencieux du sacrifice humain.

     

    Le cimetière américain qui surplombe la plage, tout ceci prend aux tripes.

     

    Son mémorial en forme de demi cercle. Tout incite au recueillement ...

     

    Une dernière vue d'Omaha Beach en quittant ce lieu empreint d'histoire, empreint de drame.
    Dire que par le monde, tant d'autres pays vivent ces horreurs...

    Je ferai mes visites demain où l'esprit sera plus zen...Merci pour vos passages et bises à tous

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  • Bonsoir les amis.
    Et voila ces 4 jours sont passés trop vite comme toutes les bonnes choses. Les journées trop courtes, les heures qui défilent comme des secondes, le temps n'existe plus, il semble que lui aussi se soit absenté et nous a fait perdre cette notion qu'il représente . Pourtant au départ il semblait qu'il s'évertuait  à nous retenir,  à allonger notre trajet:
    "quoi? encore 150 kms..." 
    "Bah, on n'a  fait que 20 kms de plus, mais il semble que ça fait un moment qu'on roule" Bref, il a joué avec mon impatience. J'essayais bien d’éviter  de regarder les panneaux à chaque sortie mais inévitablement mon regard s'y portait. Et puis enfin le panneau
    " Toulouse" s'est montré, le séjour enfin commençait. Temps magnifique où les petits déjeuners et repas ont pu se prendre à l’extérieur. Chez mon beau fils un merle chantait à n'en plus finir jusqu'en fin de soirée. Chez mon amie c'était un corbeau qui donnait de la voix, ça me fait sourire d'y penser. A Toulouse nous nous sommes attablés à une des terrasses des arcades face au Capitole. Elles étaient toutes archi combles. Les gens profitaient de ces belles journées.
    Je vous mets tout pêle-mêle mais nos journées aussi étaient ainsi, des repas à 14h, ceux du soir à près de 22h., tout se trouvait chamboulé. Il n'y eu que la journée chez ma maman qui elle, à 82 ans a des habitudes que je comprends.
    Voilà les amis, un weekend merveilleux, des moments heureux, des bonheurs partagés auprès d'êtres chers.
    Et bien sûr, comme on s'en doute...le retour  a été trop, trop court...le temps avait refait son apparition.

    Pourtant je fut heureuse de retrouver mon petit  jardin et d'avoir cette surprise: mon rosier arbuste avait éclos.
    Bises à tous et bonne fin de soirée

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