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Petite absence mais il a fait si beau ces jours ci que j'ai profité pour travailler le jardin. C'est le potager qui m'a pris bien du temps et qui m'a cassée en fin de journée.
J'espère que j'en verrai les fruits et ne pas revivre la grêle de l'an dernier qui avait tout détruit.
Tout de même, avec ce long week-end de Paques, nous avons laissé tout ça de côté en faisant une petite sortie samedi soir avec une bande d'amis au resto où un groupe musical se produisait et le dimanche via Biarritz où nous avons passé la journée avec mon frère.Ciel bleu à l'unisson avec l'océan. Au loin, sur les rochers du Halde, la célèbre villa Belza
Son donjon coiffé d’un toit pointu lui donne un air médiéval. Sa situation en avancée sur l’eau lui offre un aspect fantastique. Selon l’angle sous lequel on la regarde, elle apparaît massivement cossue ou finement tourmentée, avec une tourelle d’angle en poivrière qui l’étire vers le haut, l’extirpe du rocher .
Son histoire commence en 1882, donjon et tourelle sont ajoutés en 1889. En 1923, la propriétaire Mme Dufresnay loua la maison à Grégoire Beliankine, beau-frère d'Igor Stravinsky. Elle devient un cabaret restaurant où de folles soirées sont données, fastueuses et excentriques. 1940 la voit réquisitionnée. Après 1974, elle décline faute d’entretien et manque de disparaître... C’est aujourd’hui une adresse prestigieuse, privée, où vivent quelques privilégiés. (Source: Détours en France)Surfers toujours bien présents à Biarritz
Une mouette tournoyait au dessus de nous dans notre promenade.
Bien sûr que nos fifilles étaient présentes même si à cause de la marée haute, elles n'ont pas pu faire trempette.
Les bofs ensemble. Le soleil était là, ce que la photo ne montre pas c'est qu'une petite bise à vous transpercer les os était aussi présente. Résultat Freddy a une otite qu'il doit traiter et qui lui a fait passer une nuit blanche.
Petit bosquet rencontré dans cette descente vers l'océan
Cette photo prise à la terrasse d'un restaurant pour me souvenir de cette cassolette en entrée que je compte faire: frite de ventrêche avec poêlée de cèpes et oeuf poché...Une entrée bien bonne .
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Mes 1ères vacances...
En ce mois d'août 2011, j'avais tout juste 8 mois lorsque je suis partie en vacances avec papa et maman.Les propriétaires de la jolie maison au fond, leur avaient loué le rez-de-chaussée et je profitais de leur immense terrain pour jouer et courir... parfois aussi, quand papa et maman avaient le dos tourné, je grimpais chez eux. Ce qui mettait en colère maman mais n'empêche, je recommençais dès que je pouvais.
Avant goût de ce qu'allait être nos vacances en Dordogne... des châteaux, des châteaux et des châteaux, tous en hauteur et sous un soleil cuisant certains jours qui brûlait mes patounes de tant de chemins pierreux comme ici à Beynac
Pour visiter ce château...
Puis Domme...
Dont une des 3 portes, ici porte Delbos m'avait attirée pour ses "niches"
... je serais bien restée à me reposer dans cette petite cavité
Toujours à Domme... c'est trop cruel de voir la Dordogne et ne pas pouvoir faire trempette!
Mais il y a eu des moments de détente comme cette promenade en gabare sur la Dordogne...
Où j'ai vu que je n'étais pas la seule à suivre des humains...
Au secours! je vais avoir un malaise si maman ne m'en donne pas. Terrasse sur la Roque Gageac.
Mais rebelote pour se rendre au château de Monfort. Maman c'est une psycho des côtes, que ce soit Oloron, Biarritz ou partout où elle se rend...
Je crois que j'en viens à lui ressembler pour rechercher aussi les hauteurs.
J'y crois pas, le château ne se visite pas...ils sont vraiment étranges les humains à se promener pour rien.
Et c'est reparti pour de la grimpette. Ici Roque Gageac
Mais que de bons moments lorsqu'on s'arrête car maman trop gourmande, ne rate pas de se faire plaisir. Ici c'est à St Antonin du Val dans le Tarn et Garonne quand au retour des vacances , nous sommes allés chez son amie de toujours...et bien sûr, comme d'hab, j'ai droit à une petite part bien qu'elle dise "c'est la dernière fois!"
3 commentaires -
Lorsqu'en 2011 nous avons décidé de passer nos vacances en Dordogne, il est un lieu qui ne peut laisser personne indifférent. Un lieu magique, secret, qui vous transporte dans un monde oublié...
Nous avons emprunté un chemin bien boisé pour le découvrir. Des claquements de sabots déjà nous transportaient dans ce monde des chevaliers même si ce jour là ce n'était que des promeneurs...
Et puis, devant nos yeux émerveillés, sur ce piton rocheux, la forteresse oubliée, dans sa majesté se dressait telle une sentinelle veillant sur la vallée...Aux pieds du piton rocheux , des abris troglodytiques et grottes témoignent de la présence humaine . Il y a 15 000 ans, les magdaléniens ont occupé cet endroit. Avec sa source, le bois et gibier, tout contribuait à satisfaire l'existence de nos anciens.
Une pause dans l'un des abris pour lire le circuit...
Le grand cluzeau
Le « cluzeau » comprend quatre salles auxquelles il faudrait rajouter des aménagements extérieurs organisées autour d’une salle centrale.Si l’on peut supposer, au Moyen Âge, l’utilisation d’une grotte naturelle en liaison avec la poterne nord du castrum, rien ne subsiste de cette époque. En fait, les aménagements actuels ne datent que de l’extrême fin du Moyen Âge ou du début de l’époque Moderne, avec un sur creusement complet des parois et du sol. (Source: Hadés Archéologie)
Mais laissons monsieur Hubert de Commarque, actuel propriétaire de ce lieu historique et familiale en parler.
(Extrait du dépliant Commarque photo si dessus)
"Pour le sauver, après avoir mené durant 40 ans des campagnes de dégagement, des travaux monumentaux et des fouilles archéologiques, j'ai souhaité ouvrir ce site au public en proposant un parcours de visite qui ne laisse qu'une empreinte légère et réversible dans cet environnement préservé. A chacun, selon son rythme de s'approprier Commarque, de goûter à ce retour aux sources et à la magie du paysage."
(la maison -tour à contreforts et la chapelle St Jean, donjon et Grand Logis à l'arrière)Les trois grandes campagnes de fouilles menées en 2003, 2004, et 2006 et les travaux historiques sur les archives ont montré que plusieurs lignées identifiées cohabitaient sur le site de Commarque formant ainsi une coseigneurie, dont les noms reviennent sans cesse dans les documents des XIIe, XIIIe, XIVe, et XVe siècles : les Beynac, les Cendrieux, les Commarque, les Escars, les Gondrix, les La Chapelle. Ils interviennent en qualité de propriétaire, vendeur, acheteur, donateur, récipiendaire ou témoin, pour des actes passés souvent entre ces mêmes lignées. "C'est dans le courant du XIVe siècle et peut-être à la faveur de la guerre de Cent Ans, que les premiers remembrements semblent s'être opérés par acquisitions successives, au profit des deux lignages majeurs - les Beynac et les Commarque -, conduisant à une séparation du site en deux blocs antagonistes". (Bernard Pousthomis, archélogue, Société Hades).
La chapelle St Jean placée à l'entrée pour empêcher les chevaliers d'entrer avec les armes.
Du haut du donjon, les 2 dernières plotos prises par Freddy plus courageux que moi à cette hauteur.
J'ai vraiment aimé ce lieu et tellement émue par ce qu'a entrepris ici avec passion Hubert de Commarque et dont j'ai aimé une de ses phrases dite avec fiertédans un reportage " ici vous n'avez aucune pollution visuelle du XXème"... siècle
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