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19 mai 2015: rien!
Je plagie ce pauvre Louis XVI dont j'ai suivi le documentaire sur sa vie ce soir sur la 2. Dans son journal, c'est cette annotation "rien " qu'il mettait devant certaines dates. Un 14 juillet 1789 c'est ce mot qu'il mettra... bien à tort.
Pour moi, aujourd'hui, le mien n'est pas à tort. Levée de bonne heure, le ciel s'est montré tel qu'hier,toujours aussi gris et la pluie aussi chagrine mais les oiseaux montraient leur gaieté.
Tout n'est pas négatif pour certains me suis-je pensée.
Ce sont des jours où on aimerait rester sous la couette. Serait-ce le temps? Je me suis traînée toute la journée au travail et je n'aspirais qu'à une chose, retrouver le canapé et dormir. Ce que j'ai fait dès ma journée terminée, vite sortir les petites et enfin dormir une petite heure.
Aujourd'hui j'étais métamorphosée en larve.
Des jours comme ça où une baisse d'énergie vous ferait hiberner.
Tout de même, terminons sur une douceur: mes 1ères pivoines que j'ai vite photographiées car si la pluie continue, elles ne resteront pas longtemps en vie.
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De nouveau c'est la grisaille chez nous avec ce goût d'hiver pour le froid que nous avons. Ceci n'empêche pas la vie au jardin . Les oiseaux chantent sans interruption et les parents ne cessent de faire des va et vient aux nids pour nourrir mésanges et rouges-queues..
Les rosiers font éclater les boutons, tous sauf un , celui qui donne des roses jaunes. Est-il plus tardif à cause de sa couleur? En tout cas, il n'est pas malade alors patience, patience...
Quelques photos de ces reines du jardin.Le rose tendre pour le petit rosier buisson
Fuchsia pour d'autres...
Toute seule à avoir éclos sur son pied, elle affiche un carmin et un volume qui supplantent toutes les autres.
Petites têtes frisées, leurs épines sont tendres...
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Cadeau de ma tante, 2 anciens, bien anciens livres dont la date d'édition n'est pas précisée mais semble être de la première moitié du XIXème siècle.
Livres pour la jeunesse, le titre avait de l’attrait: "Les nouveaux petits Béarnais" avec un sous-titre "ou les charmes de la vertu". en 2 tomes. J'avais commencé à lire le 1er quand je l'ai mis en suspens pour lire "on cogne à la porte". Souvent j'agis ainsi...commençant un puis en prendre un autre, revenir au 1er. En principe, je ne perd pas le fil mais là j'ai du tout reprendre car trop de personnages, je ne savais plus qui était qui. Du coup j'ai préféré terminer " on cogne à la porte".
J'aime bien les citations qu'on met soit dans la 1ère page, soit à chaque chapitre.
"C'est un attrait bien puissant que celui des souvenirs de l'enfance et des personnes auprès de qui elle s'écoula paisiblement": Les Petits Béarnais.Ecrits par la bien pensante Julie Delafaye-Bréhier, ces livres se veulent moraux. Peut-être moins attractifs que ceux de la comtesse de Ségur, ils sont le témoignage d'une éducation telle qu'on l'enseignait à cette époque . La morale et le devoir priment dés les 1ers chapitres.
"Julie Nicolase DELAFAYE-BREHIER est née à Nantes (Loire-Atlantique) le 15 mars 1785. Morte en 1850. Fille de Jean Julien Marie Bréhier, négociant et de Marie Jeanne Pichon. Le 10 avril 1812, elle épouse G. C. Delafaye, docteur en médecine. Elle est d'abord élevée par un de ses oncles, curé constitutionnel de Drefféac. Vers 1793, elle quitte la Bretagne pour aller en Saintonge dans le pays de sa mère. Elle y abjure le catholicisme et devient protestante. Elle commence, vers 1812, à publier des livres pour enfants, dans le genre de Berquin, qui ont un grand succès et qui sont eux aussi réédités jusqu'à la fin du XIXe siècle : "Les Six nouvelles de l'enfance", 1812 ; "Les Petits Béarnais, ou Leçons de morale convenables à la jeunesse", 1816 ; "Les Enfants de la Providence", 1819..." (source: BNF)
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