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Ma ville natale, il me faut bien en parler un peu avec d'abord ce quartier où vit ma mère que je trouve si agréable.
Quand nous y passons le weekend, le matin, je n'ai qu'à traverser l'avenue pour me retrouver le long de la Garonne et dégourdir les papattes des chichounettes.
C'est l'occasion de retrouver ma petite soeur et de partager ces instants pendant que Freddy, lui, profite pour faire la grasse matinée.
Cette petite Toulousaine, le long de cette promenade, a toujours attiré mon regard. A chacune de mes visites, je la photographie. Aujourd'hui, ces anciennes maisons de maraîchers sont protégées et il semble que l'on ne puisse plus les modifier ou les rénover selon son envie car elles font partie du patrimoine toulousains.
Et puis, l'on peut voir ces jardins avec ce fouillis qui en fait le charme...
Aux beaux jours, le paysage sera différent, c'est l'atout des saisons qui parent la Garonne.
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"On va voir les trains."
Comme les petits d'homme aimaient ce moment là! Voir les trains ça voulait dire que bientôt, même très vite, ils allaient partir en vacances. A la gare de Lyon-Perrache, ils regardaient avec envie les trains partir sur le quai. Tous pareils à leurs yeux, ils attendaient le moment où la parole magique leur en désignait un...
_ C'est celui là que nous allons prendre.
Plus de doute, si jamais il y en avait un, ils allaient partir en vacances.
Et puis le jour rêvé est arrivé. Les 3 petits d'hommes avec papa, maman s'installèrent dans le wagon.
Est-ce que le voyage était long? Sûrement car l'aînée après avoir vu défiler des paysages sans nom pour sa mémoire, s'était focalisée sur le wagon et surtout sur la manette au dessus d'elle. Combien de fois avait-elle été tentée de tirer dessus ... pour voir...si vraiment le train s'arrêterait.
La promiscuité des parents , était à elle seule, le frein au geste.
Souvenir, souvenir, il reste ces gares où un haut-parleur annonçait des entrées : Orange, Avignon, Marseille...Cette année là, ce fut Port de Bouc. 1ère tente de camping que les parents avaient louée. Le terrain pour eux tout entier...c'était le temps du camping sauvage dont les petits d'homme n'y voyaitent que la liberté. Pourtant une nuit, l'aînée s'était réveillée et avait vu ses parents tenir la tente. Le Mistral faisait des siennes et voulait enlever ces intrus de son royaume...
Une fontaine près de l'Oasis, bar de plage, servait pour les besoins culinaires et la toilette. Il y avait, quand c'était trop loin, une grosse gourde que les parents remplissaient.Trop loin de sa mémoire cette photo où l'aînée avait pris la pose mais elle se souvient que les propriétaires de ce bar de plage, leur avait demandé de déplacer la tente et la mettre le long d'un de leur mur pour s'abriter du vent tant ils s'étaient inquiétés pour cette famille.
Ils sont allés visiter le phare de l'Espiguette. Une longue promenade de 7 kms à pieds.
Phare de l'Espiguette, sur les dunes. Les petits d'homme n'ont montré aucun signe de fatigue
D'autres vacances, d'autres lieux...Aigues-Mortes.
Aigues -Mortes
Marseille, la petite soeur sur le vieux port
La grande soeur et le petit frère...
Vacances simples où c'était baignades, promenades, la vie au grand air avant de retrouver le deux pièces à Lyon. Alors comment ne pas être heureux de ce que la vie offrait aux petits d'homme?
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Après la place de la Resistance, quelques pas de plus et se trouver sur la place du Marcadet, là où l'on peut voir le buste de Xavier Navarrot. Oloron est fière de ses enfants qui marquèrent l'histoire de la ville ou de la France..
On ne peut rater ce quartier qui est à l'entrée de la ville sur la route de Pau. Nous nous trouvons maintenant devant l'ancienne maison du chanteur Pierre Jélyotte (plusieurs ortographes pour son nom:Jéliot, Jéliotte...).
Pierre Jéliote(ortographe employée à Oloron) était né à Lasseube (8kms d'Oloron) en 1713. C'était un chanteur qui aura une carrière éblouissante à la cour pour avoir cette voix "haute-contre" (tessiture très aiguë).
Avec ses beaux revenus, il avait cette belle propriété (qui n'est pas classée mais une plaque signale l'illustre personnage qui en était maître).
(En cas, j'ai effacé l'enseigne des propriétaires)Pierre Jélyotte est le fils de Joseph de Jeliote, marchand de laines, et Magdelaine de Mauco, originaires de Lasseube, entre Pau et Oloron. Le véritable nom patronymique de son père était Grichon, le surnom de Jéliote lui venant d'une maison sise à Lasseube, qui appartenait à la famille depuis le seconde moitié du XVIe siècle.
Il est enfant de chœur à Lasseube, puis reçoit ses premières leçons de musique à Betharram, avant d'étudier le chant, le clavecin, la guitare, le violoncelle et la composition à la maîtrise de Saint-Étienne de Toulouse.Il aurait été remarqué par Prince de Carignan, inspecteur général de l'Opéra. Il est à Paris en 1733, où il fait ses débuts à l'Opéra. (Sources diverses du Net)
Ensuite c'est la grande carrière qui va se poursuivre jusqu'en 1756, départ à la retraite qu'il avait décidé. Le tout Paris courait le voir, il n'y avait qu'éloges autant pour ses prestations que pour sa gentillesse et courtoisie. Il assumera sa famille dès ses débuts et léguera ses biens à sa nièce (fille d'une de ses jeunes soeurs). Il décèdera en 1797.Et bien sûr, il a son buste à Oloron à l'espace culturel Pierre Jéliote.
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