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Je suis revenue le wekkend pour reprendre des photos de ce portail , profitant que les ouvriers étaient en repos.
On se rend mieux compte de la sculpture sur son battant central.
Bien dommage, la plaque qui porte l'année est illisible, l'écusson au dessus est en train de subir aussi les aléas de l'âge...
Idem, le bas du portail . Propriété privée, il est dommage de voir ainsi se dégrader des édifices qui sont classés faute de moyens, d'autorisations ou d'une toute autre raison.
J'ai des amis qui ont ainsi acheté une maison historique mais pas classée et ç'a été un sacré parcours en rénov...En face, nous sommes place de la Resistance, ancienne place de la Réunion...
Mais on peut lire aussi au dessus de la fontaine: fontaine de la place Henri. A remarquer le caducée de part et d'autre, emblème des pharmaciens...Est-ce que cette eau avait des vertus avant de devenir non potable?
Autour de la place, beaucoup de grandes demeures dans le même style que celle ci...
Ainsi qu'avec le même type de portail
Et entre la place et le Marcadet, le buste de l'écrivain et poète Xavier Navarro (1799-1862) né à Olron.
A demain pour vous visiter et continuer sur cette partie du quartier.
Douce nuit à tous
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Dans les édifices classés d'Oloron, voici qu'un portail (porte sur d'autres sites) était passé hors de ma vue. Il est précisé qu'il se trouve "rue Pomone". Des recherches et des recherches vaines , j'en viens à me demander si vraiment ce portail se trouve sur Oloron. Et le plus, c'est que je n'en trouve aucune photos. Plusieurs sites en parlent mais rien de rien ; aucun plan de visite si bien que je me demande si il n'a pas disparu dans une catastrophe car il est vraiment inscrit comme "protégé".
Encore moins si la rue a changé de nom.
Bref, via l'office de tourisme qui , là aussi, la jeune fille en vient à se demander si c'est vraiment à l'intérieur de la ville.
Trop gentille et compétante, la voici qui cherche, cherche et finit à avoir la véritable adresse.
Mais je n'en reviens pas qu'aucun touriste ne l'ait photographié lors de visites guidées.La porte est décorée d'un ordre dorique avec bossages et est traitée dans le style du pays. Un écusson lisse, timbré d'un casque à lambrequins, occupe la partie supérieure devant un tableau portant une inscription avec la date 1697. Le fronton coupé encadre l'appui de la fenêtre, orné de consoles et de rosaces à quatre feuilles. La menuiserie est lardée de clous ornés ; le montant central est sculpté. L'immeuble ne comporte aucune autre décoration que cette porte. (source: monument historique)
Située dans le quartier "Notre Dame", sur la place Amédée Gabe et au débouché de la rue Palassou, cet immeuble portait le nom "maison Monicq" (source: Oloron Ste Marie, le guide de Anne et Pierre Louis Giannerini)
Sur sa porte , on découvre cette sculpture en bois. C'est la 1ère fois que je vois ainsi un portail si personnalisé.
Je n'ai pas pu trop m'approcher car la rue est en travaux total.
Du coup, je vais rester un peu dans ce quartier et prendre quelques photos de ces anciens portails
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A l'espace culturel, dans le rayon régional , j'ai trouvé cette petite biographie d'un jeune béarnais tragiquement disparu à bord du Titanic.
Le livre s'est aussi vite lu que sa vie fut courte. Ce jeune homme disparu à même pas 20 ans était l'un des si peu de Français, passagers et membres d'équipage (49), à bord du Titanic.
Un Béarnais d'une simple condition, l'on se doute pour ne pas avoir survécu.
Il était né à Morlaàs, environ 3/4 h d'Oloron. Fils et petit fils de marchands de grains, lui, le fils aîné il choisira la carrière de cuisinier.
J'apprends en souriant que ce nom de Pachera n'est pas véritablement celui de l'origine de sa famille. A l'origine , la famille Pehau vivait dans un lieu dit à Escoubès proche de Morlaàs et portant le nom "Pachera". Les noms de famille étant fixés tardivement et surtout en Béarn , on attachait donc le prénom au nom de la maison ou de l'endroit que la personne habitait ou travaillait.
Le jeune Jean-Baptiste dont bien sûr n'ayant pas une carrière qui l'aurait fait connaître au grand public, il reste le souvenir que son neveu a pu récolter de façon orale, des photos peu nombreuses et quelques lettres qu'il enverra à sa famille lors de son installation en Angleterre.
Pour le reste l'historien récoltera les peu de documents sur le déroulé de sa carrière car outre des archives inexistantes, il se doit d'être le plux exact et le plus minutieux possible pour reconstituer la si brève existence du jeune homme.Je ne vais pas tout raconter mais voilà qu'il sera engagé à bord du Titanic pour le Restaurant à la Carte. Restaurant des 1ères classes, le plus beau, le mieux agencé et...le plus onéreux.
Il n'était pas payé par la White Star Line, le restaurant étant géré par Luigi Gatti, membre d'une famille qui avait foné les "Ritz" à Londres.
C'est en lisant ce livre que je vais découvrir que n'étant ni considéré passager, ni considéré membre de l'équipage, lui comme tous ses collègues au moment de l'évacuation , ils auraient été les derniers des derniers...
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