• Au Cap de la Chèvre

    5 fois nous sommes allés en Bretagne et les 5 fois  nous nous sommes rendus au Cap de la Chèvre dans la presqu'île de Crozon.
    Cetaines années nous avions droit a un très beau temps et d'autres années, il fallait se couvrir pour nous promener dans cette si belle lande...

    Au Cap de la Chèvre

    Année 1997, j'étais bien heureuse de retrouver cette lande, cet endroit qui me fait trop penser à Emily Brontë aimant tant ses landes du Yorkshire et qui les a si bien décrites  en poèmes et écriture...

    Au Cap de la Chèvre
    Photo prise en 2008.

    Un peu plus bas, un ancien village de pêcheur où nous rencontrerons un de ses habitants qui était issu de cette famille. Quelle gentillesse! Ce monsieur nous fera visiter sa maison, héritage de famille où je vais admirer les meubles en bois flotté. Des anciens qui vivaient en autarcie comme il nous l'apprit.

    Au Cap de la Chèvre

    Au Cap de la Chèvre 

    (photos année 2008)
    But de cette rencontre au départ, je recherchais un dolmen...un peu spécial... portant le nom de "tombeau du Petit Prince". Le monsieur avait ri car ce nom avait été une plaisanterie mais je l'avais pris au pied de la lettre et la Bretagne , pays des légendes ne pouvait que me conforter dans cette assurance. Il nous indiquera le lieu, guère facile à trouver...un tout petit piquet en bordure de route que les herbes cachent, assez près d'un embranchement, il faut s'aventurer parmi les fougères et enfin, après plusieurs mètres, une petite clairière abrite l'objet de ma quête: "le tombeau du Petit Prince"

    Au Cap de la Chèvre
    année 2008

    Au Cap de la Chèvre
    année 1996

    Au Cap de la Chèvre
    année 2008

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  • En 1996, je découvrais la Bretagne et dés le 1er jour j'ai tenu un livre de bord, courant les offices de tourisme, récupérant détails et découpant les imagettes pour alimenter mes textes...internet était encore loin pour moi , quand aux photos, nous nous servions d'appareils photos jetables.

    Maison bretonne


    Ma lecture de Josette Boudou ne pouvait que me transporter dans cette visite de ce village musée de Bretagne que nous avions visité cette année 1996 et je vais ici reprendre ce journal de bord  dont  j'avais relevé  un max  de détails avant que la mémoire me fasse défaut:

    " Au bout d'une petite route sinueuse entre les bois, après le village de Quistinic, nous avons découvert, isolées du monde, des chaumières entièrement restaurées. Ce village date du XVIème siècle et se situe sur le haut d'un vallon encaissé, dominant la vallée du Blavet. Il trouve son origine dans la présence d'une source.
    Un lavoir, "poul" en breton, et cette source "Fetan", ont donné leurs noms à ce site. Des herbiers, des chataîgneraies sur 9 hectares témoignent  du souci immémorial de l'homme à tirer parti de cet endroit privilégié.

    Poul-Fetan

    Nous avons pu voir l'atelier du potier, la fabrication du beurre, de la bouillie de millet, la fabrication du pain cuit dans un four à bois. Un village qui se suffisait à lui même avec les pommiers et les cultures de chanvre, millet, blé noir. Le blé noir élément traditionnel de la gastronomie bretonne, l'élevage de la vache "pie noire" qui est une race de petite taille, de chèvre et bien sûr de poules.
    Dans une chaumière, nous avons découvert leur installation, chaque meuble étant un meuble coffre, siège, table, lit armoire. Le lit armoire  n'étant pas très long (maximum 1, 80m), les bretons dormant en position foetal par superstition.

    Poul-Fetan

    Il n'y a qu'une pièce unique. Le grenier servant au séchage des céréales pouvait aussi servir de dortoir car ces familles étaient grandes (famille de 7 ou 8 enfants avec parents et grands-parents). La table familliale est devant la fenêtre, le père en mangeant pouvait surveiller son troupeau. Son fils aîné est placé devant lui et sa fille aînée est à sa gauche, sa femme reste debout. Cette dernière devait emmener en dot, les draps.Le lavage des draps n'ayant lieu que 2 fois par an, plus on en avait et plus la famille était considérée socialement. Ces draps étant de chanvre, ils pouvaient faire plusieurs générations.
    Quand à l'habillement, si au départ il était de couleurs (car les bretons aimaient faire la fête) , il est devenu noir.
    Les hommes qui avaient les cheveux longs (signe de virilité) et les culottes bouffantes, coupèrent leurs cheveux et portèrent des pantalons. Le noir fut exigé par le clergé qui estimait que les couleurs étaient signe de dépravation. La langue bretonne leur fut même interdite..."

    Poul-Fetan

    Oups! les années ont passé car Tom aujourd'hui a 27ans.

    Poul-Fetan

    Des sonneurs étaient intallés près du lavoir.

    Nous reviendrons dans ce village l'année suivante avec mon fils aîné.

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  • J'ai commencé ce livre dimanche et aujourd'hui, dés le retour à la maison après le travail, vite la chaise longue et allongée sous le parasol j'ai continué cette lecture qui m'accroche tant.
    Tant et tant que l'heure a tourné et voici qu'il était 20h...oups!
    Heureusement, hier soir j'aivais préparé un lapin et comme le midi Freddy ne rentre pas, il m'en restait pour faire un repas de plus. Juste une salade verte à préparer et ma foi , nous n'avons pas soupé trop tard.
    Et puis la soirée étant bien douce, nous nous sommes attablés sous la pergola pour ce petit repas.
    Je reviens sur cette lecture, c'est toujours le même style de sujet puisque c'est la même personne qui me les prête. Une belle histoire  qui retrace la vie de la grand-mère de l'écrivain. Du moins sa petite enfance et sa jeunesse dans une famille paysanne plutôt aisée même si la vie est faite de labeur.
    On assiste à la cueillette des pommes  et ne peux m'empêcher d'admirer nos anciens qui savaient ne rien perdre de ce que la nature leur faisait don...ici , toutes les pommes avaient leur utilité, aucun gaspillage et voici les pommes à cidre, les pommes qu'on aligne sur la paille  et qui seraient les desserts de l'hiver, les pommes qui étaient au sol et qu'on récupérait dans les moins mâchées pour les tartes et les compotes.
    J'assiste aux processions religieuses car c'est une France bien chrétienne qui honnore ses saints et la Vierge Marie. C'est si bien détaillé qu'il me semble être parmi les pèlerins et les villageois pendant cette procession de Notre-Dame de Vassivière en ce septembre de 1889.
    Bien sûr dans ce livre, il y a les évènements douloureux que cette famille va vivre mais c'était le lot commun à bien des familles de ce siècle comme la  mortalité infantile importante.
    Les journées de labeur  avec leur saison sont détaillées, on assiste aux repas de famille avec leur étiquette car on ne se place pas à table comme l'on veut...la hiérarchie règne.
    Nous visitons la ferme et ses pièces conformes au besoin de cette époque . Chez Antonia, c'est un luxe et signe d'une belle aisance, il y a un salon mais un salon qu'on ouvre pour des occasions  spéciales comme pour une demande en mariage, signature d'un testament ou bien lorsqu'était reçu un hôte de qualité ...
    Enfin, ce livre est un   véritable voyage dans cette famille et cette France du XIXème siècle et j'y prends grand plaisir à le lire car je ne l'ai pas encore terminé 

    Encore une nouvelle lecture

     

    Encore une nouvelle lecture


     

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