• Restons en Bretagne avec cette petite visite à Locronan dans le Finistère. Des photos prises sur différentes années, certaines moins bonnes car  pas le modernisme d'aujourd'hui.

    Locronan vient du breton « lok » (lieu consacré) et de Ronan, un saint venu d’Irlande. Le site de Locronan correspond à un ancien haut lieu du culte druidique qui était situé dans le bois du Névet Saint Ronan y installe par la suite son ermitage et christianise le lieu.Cette petite cité de caractère, qui est aussi une ancienne cité de tisserands (du XVième au XVIIième siècle), a su garder son charme d’antan. Elle est entièrement piétonnière, les véhicules étant invités à se garer sur des parkings extérieurs.

    Locronan

    En musique comme bien souvent lorsque nous visitons les villes ou villages bretons. On peut voir  derrière la jeune musicienne un ancien puits. Ce puits communal était autrefois la seule source d'eau potable de la cité. (Photo 2008)

    Locronan

     Avec mon fils aîné et mon beau fils bien petiot car la photo date (1996). Derrière nous l'église St Ronan.

    Locronan

     

    L'église Saint-Ronan : une église en forme de cathédrale

    Elle fut édifiée sur la grande place, entre 1420 et 1470, grâce aux donations des ducs de Bretagne Jean V, Pierre II et François II, venus en pèlerinage 

    Locronan

    Photo plus récente alors un peu meilleure (2008). 

    La chapelle du Pénity

    Elle est accolée à la droite de l'église et communique avec celle-ci. Elle fut construite au début du XVIè siècle par la duchesse Anne venue en pèlerinage sur l'emplacement de l'église primitive pour avoir un enfant qu'elle appellera Renée.

    Locronan

     

    Cette chapelle  renferme le tombeau de St Ronan. Le saint y est représenté couché sur une dalle de pierre de Kersanton soutenue par 6 anges porteurs de blasons. Le gisant du saint bénit de la main droite et enfonce de la main gauche sa crosse dans la gueule d'un monstre. (Photo 2008)

    Locronan

     

    La Mise au Tombeau  dans la chapelle du Pénity . Ce statuaire en granite polychrome du 16e siècle est en même temps expressif et réservé aussi bien dans le visage que dans l’attitude des personnages ciselés. 
    On notera que Marie-Madeleine, derrière la Vierge Marie éplorée, porte un costume Médicis et Nicodème, à droite, un costume Henri II. A gauche de la composition, Joseph d'Arimathie présente le suaire, tandis que St Jean l’Evangéliste reste discret. (Photo 2008)

     

    Locronan

    (photo 2008)

    Locronan

     

    (photo 1996)

     

    Une fontaine votive offerte par Conan (marchand toilier) en 1698 et dédiée à St Eutrope jouxte un lavoir. Derrière elle, la chapelle Notre Dame De Bonne Nouvelle qui date du XVème siècle.  Son clocher à lanternon  est du XVIIème.

    Locronan

    Et bien sûr Locronan a son calvaire. (Photo 2008)

    Locronan

    Une des maison de granit. (Photo 2008)

    Locronan

    J'avais trouvé ce petit pigeonnier bien original en 1995.

     

    Mes notes proviennent de diverses sources sur la toile.

     

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  • Lors de nos séjours en Bretagne, on ne pouvait les ignorer. J'avoue, malgré tout ne pas être totalement attirée par ces monuments, seulement impressionnée par cette foi qui qui pousse l'humain à des réalisations grandioses où la religion n'a plus besoin de mots, où la vie de Jésus se déroule devant nos yeux sur des pierres de granit ou de kersanton...

    Quelques calvaires u Finistère

    Le calvaire de Guéhenno, photo pas très nette faite avec un appareil jetable. Si tout de même je peux reconnaître le Christ, les larrons, la Piéta et le bas relief montrant l'apparition de Jésus...ici s'arrête ma connaissance aussi ai-je acheté un livre me donnant un peu plus d'explications sur ces calvaires:

    Quelques calvaires u Finistère

    Sur tous les grands calvaires on retrouve à peu près les mêmes personnages. Pour celui de Guéhenno les 4 évangélistes occupent les angles. Le Christ bien sûr domine l'ensemble, la Vierge et Jean occupent le croisillon soutenu par des anges horizontaux puis de chaque côté les 2 larrons. Au pied de la croix : une Piéta. Sur la plateforme le Christ porte sa croix encadré d'un soldat, d'un cavalier  et de Véronique, sainte femme, prise de compassion pour Jésus qui aurait essuyé son visage avec un linge. Bien sûr que si je n'avais pas eu ce renseignement par ce livre je n'aurais pas pu y mettre son nom.

    Quelques calvaires u Finistère

     

    Quelques calvaires u Finistère

     Confort Meillans, photo de 2008

    Le calvaire repose sur un socle triangulaire en granite situé devant l’église Notre-Dame de Comfort (ou de Réconfort) au centre du bourg.
    Les statues actuelles sont de 1870, œuvre du sculpteur breton Yan Larc'hantec, et remplacent celles qui furent brisées à la Révolution en 1793.
    A l’époque, les 12 statues des apôtres étaient plus petites et occupaient les 12 niches du socle.
    Installés maintenant sur la plateforme et entourant la croix du Christ, elles représentent 13 apôtres ! Le 13e étant St Paul et St Mathias remplace Juda.
    La croix portait un beau Christ en kersanton tombé en 1978. De même taille que les Apôtres (1,70 m), il fut remplacé à l'identique en 1990.

    Quelques calvaires u Finistère

    Ploeven, oups Tom était encore petiot. Pas d'APN  à cette époque. 
    Au sommet du calvaire, des anges recueillent dans des coupes le sang des mains, des pieds et du côté du Crucifié. Sur le croisillon, des statues géminées représentent d'un côté la Vierge et un évêque, et de l'autre saint Jean et sainte Barbe. Au-dessus du nœud du croisillon figure Véronique avec le suaire. Au pied du fût, sur le socle, est placée une Pietà. 

     

    Quelques calvaires u Finistère

    Sizun: photo 2008. Monumentale porte et c'est au dessus des arcades que les  3 croix s'élèvent .

    Quelques calvaires u Finistère

    Dans l'enclos une Pieta...

    Quelques calvaires u Finistère

    La Vierge est entourée des deux Marie: Marie Madeleine et Marie Salomé. Marie Madeleine est représentée avec un vase de parfum.

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  • Après une nuit d'enfer où au petit matin j'ai retrouvé le jardin en l'air, je reprends ma promenade bretonne...

    Suite Menez-Hom 

    On quitte Sainte Marie  du Menez-Hom et en route à la rencontre du roi Marc'h. Ici nous sommes dans le pays aux légendes innombrables.

    Suite Menez-Hom

    Mais où donc se trouve ce fameux tas de pierres pour que j'y mette ma contribution ?
    Car voici la légende: Le roi Marc'h de la légende de Tristan et Yseult vint à mourir lors d'un banquet et sa vie de débauché ainsi que tous les morts qu'il fit faillit lui coûter la damnation éternelle. Cependant, le roi Marc'h curieusement distribuait volontiers l'aumône. De plus, même si on ne peut pas parler de dévotion, il avait un faible pour le culte de sainte Marie du Ménez-Hom. On prétend même que c'est lui qui fit construire la chapelle qui est à mi-pente sur le versant de la montagne, et qui, depuis, est restée dédiée à cette sainte.

    Suite Menez-Hom

    A sa mort alors que Dieu parla de le damner, sainte Marie plaida en sa faveur si bien que le Dieu fut magnanime. Dieu parla ainsi : le roi Marc'h ne sera pas damné mais son âme devra demeurer dans la tombe, jusqu'à ce que cette tombe soit assez haute pour que, de son sommet, il puisse voir le clocher de la fameuse chapelle de Sainte Marie. Ainsi il ne serait pas damné mais il ne serait pas sauvé non plus. Le roi Marc'h, pour être plus près de la sainte, son amie, avait ordonné qu'on l'enterrât au Ménez-Hom. 
    On dit que sainte Marie du Ménez-Hom influence les gens pour venir mettre des pierres sur la tombe du roi. En effet des pierres s'y entassent pour que l'âme du roi grimpée dessus puisse apercevoir l'église. (Sources du Net)

    Mais pas de tas de pierre en vue et ce jour là nous nous contenterons du beau paysage que nous offre son sommet

     

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